LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version

Triumph Thunderbird 2010 : essai

22 décembre 2009

par Marc Cantin , moto123.com

L’instrumentation montée sur le réservoir affiche la vitesse bien en évidence, une bonne chose dans le monde répressif d’aujourd’hui. Les témoins usuels s’y retrouvent aussi, sans oublier un petit compte-tours que l’on consulte à l’occasion. Avec cette moto, on joue à l’oreille et non en se fiant à un gros compte-tour et des lampes témoin pour vous dire quand passer au rapport suivant, comme sur une sportive.

L'indicateur de vitesse analogue, bien en évidence, se consulte en abaissant un peu la tête. Le petit compte-tours se retrouve au bas du cadran, pour consultation occasionnelle surtout.

Les repose-pieds étant légèrement avancés, on ne peut soulever son poids facilement dans l’espoir d’éliminer les chocs au dos lors du passage sur les pires bosses et nid-de-poule. Il demeure toutefois possible de se décoller un peu de la selle en prenant appui sur le guidon, afin d’amenuiser les pires chocs – heureusement!

La silhouette surbaissée qu’impose la mode cruiser fait en sorte que la selle se situe à 700mm à peine du sol. Autrement dit, enfourcher cette monture ne requière pas la flexibilité d’un kick-boxeur.

J’ai quand même deux petits reproches à formuler concernant la position de conduite. Premièrement, mes jambes étaient écartelées, laissant s’engouffrer trop de vent froid lors de mes journées d’essai. Deuxièmement, la forme de l’arrière de la selle remonte dans un angle qui plaçait trop de poids sur le coccyx et pas suffisamment sur la partie la plus rembourrée de mon derrière et de mes cuisses. Bonne nouvelle par contre, car Triumph propose d’autres selles dans son catalogue d’accessoires personnalisés pour la Thunderbird. À chacun de choisir son oreiller préféré.

Roulement décontracté

Ma randonnée de 500 kilomètres sur les belles routes majoritairement lisses s’est avéré une délicieuse aventure malgré la température de 14oC. Rouler sur des routes secondaires m’a donné l’occasion de valider les performances et la maniabilité de la moto. Rien de mauvais à signaler si ce n’est de ladite selle, qui me dérangeait moins en fin de journée, je dois vous avouer.

Le moteur tourne à seulement 2000 tr/min en 6e rapport à 90 km/h, avec assez de jus pour doubler facilement sans avoir à rétrograder, surtout si l’on ouvre l’accélérateur rapidement afin de profiter de la programmation plus agressive.

Que ce soit en roulage normal ou plus sportif, le couple arrive toujours facilement, ce qui permet à cette moto de 308 kilos (poids à vide) de rouler et d’accélérer sans hésiter ou vibrer exagérément. Les freins avant manquaient un peu de mordant en début de journée, mais quelques freinages appuyés ont semblé limer les plaquettes et remettre leur efficacité à niveau. Les freinages subséquents se sont avérés progressifs et convaincants, même avec une pression modérée sur le levier. L’apport du frein arrière n’a fait que confirmer la compétence de la bête à ce niveau, le tout travaillant avec l’ABS pour assurer un niveau de freinage sécurisant.

<< 1 - 2 - 3 - 4 >>