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Triumph Sprint GT 2011 : essai

2 juin 2011

par Charles Renny , Moto123

Sur l’autoroute, j’ai tenté d’évaluer l’autre facette du plan de Triumph avec la GT. Le tourisme s’avère presque un mode de vie pour beaucoup, et Triumph annonce la Sprint comme une sportive de tourisme. On parcourt souvent une centaine de kilomètres ou plus juste pour un café, et des fois on amène quelques trucs avec soi aussi.

Dans cette optique, Triumph a inclus des coffres latéraux de série ainsi qu’un coffre supérieur optionnel qui peut contenir un casque intégral. Encore mieux, il s’agit du premier, à ma connaissance, qui comprend les fils pour autre chose que les feux. En effet, on peut recharger ses gadgets électroniques sur la route.

J’ai fait l’essai de deux options lors de ma seconde sortie qui m’ont particulièrement plu. Les poignées chauffantes ne figurent pas en haut de la liste de tout le monde, mais ils adoucissent les matins frisquets. Les poignées éteintes, je commençais à avoir un peu froid aux mains, malgré mes gants épais. J’ai allumé les poignées, et bonjour le confort.

L’autre option : un grand pare-brise. Pour les gros gabarits comme moi, nos larges épaules sont souvent à la merci du vent. Pas de problème lors de sorties fringantes, où l’on bouge assez sur la moto pour rester bien au chaud, mais sur la grand-route par temps frais on n’a pas le choix de rester tranquille. Le pare-brise plus imposant améliore grandement le confort.

Les poignées chauffantes ne figurent pas en haut de la liste de tout le monde, mais ils adoucissent les matins frisquets. (Photo: Charles Renny/Moto123.com)

La nouvelle GT utilise le même trois-cylindres de 1 050 cm3 à quatre soupapes par cylindre que la Speed Triple. Une boîte à six vitesses l’accompagne de série, tout comme un embrayage multidisque à bain d’huile. À l’arrière, on trouve un monobras oscillant en alliage doté d’un tendeur de chaîne excentrique.

On a altéré la position de conduite en déplaçant les commandes : jadis en dessous du té de fourche, on les trouve désormais au-dessus. La position s’en trouve considérablement modifiée, nécessitant un tout nouveau carénage. On a également changé l’emplacement des repose-pieds, tout en conservant un peu du positionnement élevé et reculé d’une sportive à part entière.

Autant j’ai apprécié le temps à bord de la GT, ma taille et mon anatomie m’empêchent de me précipiter chez le concessionnaire pour passer ma commande. Vous voyez, mes jambes courtes et mon grand tronc forcent mes bras et poignets à supporter une bonne partie de mes 100 kilos sur cette moto, à moins de laisser le vent faire le travail, mais là, je risquerais une contravention.

Mon fils adore la GT et pense que je suis fou, mais il est bien proportionné, lui! Bref, la Triumph Sprint GT vaut vraiment le coup, et non, je ne lui prêterai pas d’argent pour qu’il s’achète une nouvelle moto!

Plus
Très stable en virage
Roulement confortable
Coffres pratiques

Moins
Profiterait d'un pare-brise plus haut (optionnel)


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