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Tournée européenne, 11 au 15 juin - Vive la rocaille du Erzbergrodeo!

26 juin 2009

par Marc Cantin , moto123.com

Après avoir conduit, photographié et écrit quelques lignes sur quatre motos à Paris, le temps était venu de me placer entre les mains de KTM, qui accueillait quelques membres de la presse au Erzbergrodeo XV, cette folle épreuve dans une mine à ciel ouvert près de Linz, en Autriche.

Après un court vol Paris-Munich, ma nouvelle famille m’attendait à l’aéroport sous la direction d’Eva Mitsche, la vice-présidente du marketing à la main de fer de KTM Amérique du Nord.

John Hinz (KTM US), Mark Hoyer et Jeff Allen (Cycle World), Jose-Luis Materradonna (Motociclismo Mexico), Cyril Despres (Le Bon Dieu à Moto Hors-route), Eva Mischke (KTM US) et l'auteur. Manquent à l’appel: Homero Diaz (Pilote KTM Mexico), Jean Turner (Cycle News) et Niel Graham (Cycle Canada).

Nous nous sommes entassés dans deux fourgonnettes Peugeot, dont la nôtre pleine à craquer de quatre gros mâles et d’énormes sacs KTM contenant notre équipement moto sur et hors-route (en plus des bobettes et polos d’usage), pour le trajet de quatre heures vers Erzberg, un petit village à l’ouest de Salzbourg dans les Alpes styriennes. Jetez un coup d’œil sur la carte : nous étions à quelques heures de Munich, Bratislava, Vienne, Budapest, Zagreb, Venise, Modène et Innsbruck. Bienvenue en Europe centrale!

Nous avons gagné les montagnes autrichiennes à environ 30 minutes de Munich, où le petit moteur sans couple de notre fourgonnette française s’époumonait. Notre pilote, Hinzy, ramait du levier de vitesses en gravissant les côtes de peine et de misère, et devait freiner brusquement pour prendre les virages plus serrés dans la bagnole surchargée. Rien pour inspirer la confiance, disons!

Mais nous sommes arrivés sains et saufs, d’abord à la mine, euh… la piste, où tout le monde portait un peu d’orangé KTM et semblait connaître et adorer Eva, qui avait été affectée aux États-Unis quelques mois plus tôt. Portant maintenant les bracelets d’usage après avoir renoncé à nos droits et à ceux de nos successeurs en cas d’accident, nous sommes remontés dans les fourgonnettes pour le trajet de cinq minutes menant à un chalet de ski tout bois, notre repaire pour les quatre prochaines nuits. Magnifiquement construit, il offrait la télé autrichienne, mais pas de climatiseur (superflu dans les montagnes!), et un sauna. Nous avons transféré bouffe et vêtements à nos chambres – Neil était mon coloc – puis nous sommes retournés à la piste pour un peu de temps libre avant un souper avec l’équipe KTM, et nous nous sommes « cantés » vers 23 h.

Une partie du parcours de la course, avec des sommets en retrait, et la poussière levée par les coureurs et les psectateurs durant la course.
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