Aprilia SXV 5.5 2011 : essai sur piste

Pour 2011, pas de révolution, mais plutôt quelques évolutions destinées à améliorer la facilité de pilotage, la fiabilité, l’entretien et donc la longévité et le plaisir au guidon de l’Aprilia SXV 5.5 2011. Décliné uniquement en version 550 cc au Canada (une version de 450 cc est disponible outre-mer), le V2 Aprilia nommé 45.2 est dérivé directement du département des courses de la marque italienne.

Pour 2011, pas de révolution, mais plutôt quelques évolutions destinées à améliorer la longévité et le plaisir au guidon de l’Aprilia SXV 5.5 2011. (Photo: Aprilia)

Configuration moteur exclusive
Il regorge de pièces sophistiquées : vilebrequin compact et ultra léger réduisant l’inertie du moteur, chemise de cylindre plaquée et ouverte à 77 degrés, carters en alliage d’aluminium et de silicium, couvercle moteur en magnésium ainsi que soupapes et échappement en titane.

Le moteur V2 s’alimente par un système d’injection électronique de carburant à corps de papillon de 40 millimètres, géré par une cartographie programmable. Pas question ici d’un simple bouton sur le guidon de gauche permettant de modifier la courbe de puissance, mais bien d’une véritable reprogrammation fondamentale du calage de l’allumage, poussant la puissance à près de 60 chevaux. À noter que cette calibration hors route doit être faite par le concessionnaire Aprilia qui possède l’outillage, le logiciel et la formation pour bien mener l’opération.

La boîte de vitesses ultra compacte à cinq rapports, composée d’arbres et de pignons allégés, s’associe au plus compact des bicylindres de l’industrie pour rivaliser avec l’inertie réduite des meilleures monos du segment. De plus, un arbre secondaire rallongé permet de déporter le pignon afin que la chaîne ne frotte pas sur le gros pneu arrière de 180 millimètres.

Fait des jalouses chez les sportives
Cette magnifique Italienne utilise un cadre à structure mixte, composé d’une partie en treillis tubulaire vissée à une autre en fonte d’aluminium. Ce type de construction procure une rigidité exemplaire tout en permettant une certaine flexibilité latérale. De plus, son structural bras oscillant en aluminium à double section n’a rien à envier au monde des superbikes : il présente toutes les qualités nécessaires pour une bonne motricité, tant sur l’angle qu’en ligne droite.

Cette magnifique Italienne utilise un cadre à structure mixte, composé d’une partie en treillis tubulaire vissée à une autre en fonte d’aluminium. (Photo: France Ouellet)