Plus de 53,000 personnes dans le stade, ça donne des frissons

Après quelques heures de préparation, nous nous sentons prêts à faire face à la musique qui nous attend en soirée. C'est maintenant l'heure d'aller visiter les paddocks pour y rencontrer les principaux acteurs de la casse à venir. Surtout les quelques québécois les plus connus dans chacune des classes au programme. Nous connaissons peu les Jean-Sébastien Roy, Marco Dubé, Richard Lacroix et il nous faudra reconnaître leurs bolides pour assurer une couverture photographique adéquate des favoris de la foule. Ici aussi tout un contraste avec les paddocks et les formules 1, CART et IRL que nous sommes habitués de couvrir où l'extrême propreté règne, où il y a toujours un ou deux préposés au frottage des bolides. Au stade, pour le motocross, on dirait que plus les bolides et les combinaisons des pilotes sont couvertes de boue, plus ils aiment ! Spécial à voir et à photographier, on devra s'y faire faut croire...

Le stade fait le plein

Vers 17h00, les portes du stade s'ouvrent et les dizaines de milliers de spectateurs commencent à arriver sur place. On leur propose une bonne marche d'environ 30 minutes pour aller visiter les paddocks, rencontrer certains pilotes et recevoir des posters et autographes. Une longue parade sans fin il me semble, du monde mur-à-mur, à perte de vue. Des amateurs avertis qui s'en viennent tripper fort avec leurs favoris et autres animateurs de foule que sont ces casse-cous sur quatre ou deux roues selon la classe.

De la boucane et des vapeurs de gaz à respirer pour les quatre prochaines heures seront également le lot de ces amateurs. Je n'ai pas besoin d'insister sur le fait que notre merveilleux stade est un vase clos ''couvert en permanence'' et que ces bolides à deux et quatre temps émettent des tonnes de fumée bleue.

Faut croire que cet environnement bleuâtre devient le temps d'une soirée une sorte de drogue légale proposée à plus de 50,000 personnes prêtes à payer pour la respirer en masse. Vers 19h30, la place est pleine à craquer, faut le voir pour le croire !