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MacLeod

MacLeod et sa belle

1 juillet 2003

par Claudine Hébert , Motomag

Après le troisième accident, MacLeod avait décidé de mettre une croix sur la moto, par respect pour sa famille et son gérant. Pas facile de tenir une telle promesse, surtout quand on est un mordu ! D'ailleurs, dès qu'il a vu sa belle Harley-Davidson blanche Low Boy 1340 toute chromée, il a eu le coup de foudre. "Je me rappelle encore du jour où je l'ai aperçue dans la vitrine de Moto Internationale, à Montréal. Wow ! Ce qu'elle pouvait avoir de la gueule. Il s'agit du dernier modèle Low Boy qu'a fabriqué H-D. Je la voulais. J'ai appelé mon comptable, discuté un peu avec ma famille et je l'ai achetée. "

Depuis ce jour, Peter n'a cessé d'embellir son nouveau joujou sur deux roues. Disons qu'il a investi "beaucoup de sous pour changer la roue arrière et ajouter encore plus de chrome. Sa moto a même passé l'hiver chez Moto Blanchette, concessionnaire à Repentigny, pour quelques autres modifications.

Alors Peter, tu t'ennuies de tes motos de course? "Mais pas du tout. Quand je me promène sur ma Harley, je suis connecté avec la nature, le vent, les odeurs. Ce que ne me permettait pas le full face que je portais pour faire de la moto sportive. Dire qu'avant, je revenais chez moi tout trempé, tout en sueur. Non, je ne m'ennuie pas du tout des motos de course. Ce n'était pas ça le vrai trip à moto. Avec les années, je l'avoue, j'ai gagné en maturité. La preuve? Avant je prenais ma moto parce que j'étais en retard à un rendez-vous. Aujourd'hui, quand je suis en retard, je prends ma voiture... "

Une question de temps

Quand Peter MacLeod décide d'enfourcher sa moto, il sait quand il part, mais pas quand il va revenir. " Je n'ai jamais d'itinéraire précis. Je me fis à la température. Je mets le nez dehors et je décide où je vais. Je regarde la couleur du ciel, les nuages, le vent. Je pars en célibataire avec mon petit sac à dos. Et là, je roule tout en m'arrêtant régulièrement sur la route pour me reposer. "

Certains de ces arrêts font d'ailleurs partie de ses meilleurs souvenirs. " Je revenais du Mont Saint-Sauveur. Je roulais sur l'autoroute 640 en direction de Repentigny. Il devait être 3 h du matin, et il faisait 28°C. À un moment donné, je me suis arrêté sous un viaduc pour fumer une cigarette. C'est fou, mais c'était assez spécial de voir passer les voitures. "

"La moto me permet aussi de découvrir la route sous un autre angle, d'être attentionné aux nouveaux décors. À titre d'exemple, cette journée où je roulais sur la route 132 sous le pont Jacques-Cartier. J'ai décidé de prendre, par hasard, un tout petit chemin qui m'a mené à une petite plage sur le bord du fleuve Saint-Laurent. Jamais je n'aurais pensé d'aller à cet endroit en voiture. "

Enfin, Peter, comme bien d'autres motocyclistes, rêve de partir à l'aventure pour une longue période indéterminée. " J'aimerais bien un jour faire le tour de la Gaspésie et pourquoi pas aussi la fameuse route 66. Mais, dans la vie, il y a des priorités. En ce moment, il y a la Belle et MacLeod à CKMF, mes spectacles et peut-être d'autres projets dont je ne peux parler encore. Et puis après tout, je roule quand même beaucoup. Je ne roule peut-être plus des 20 000 kilomètres comme à l'époque, mais 11 000 kilomètres par été, ce n'est pas mal du tout ", conclut l'humoriste qui sera en spectacle cet été à Québec et à Sherbrooke.

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