L’électronique à la rescousse
Comme on l’espérait tous, le géant vert se targue du fameux système
K-TRC réglable sur trois positions que l’on peut déconnecter; il s’agit d’un des meilleurs systèmes d’aide au pilotage de l’industrie qui provient de la superbike ZX-10R. Le mode 3 favorise l’adhérence et la stabilité, le mode 2 offre la pleine puissance avec contrôle anticabrage et antidérapage, et le mode 1 laisse toute la fougue de l’engin, tout en veillant au grain advenant un excès d’adrénaline de la part du pilote. Et ce n’est pas tout : la ZX-14R emprunte également à sa sœur 10R l’ABS évolué et les deux choix de cartographie moteur, dont une bride la puissance à 70% et la réponse de l’accélérateur.
Une partie cycle qui n’est pas en reste
Le cadre et le bras oscillant sont de plus passés sous le bistouri de manière à surmonter le nouveau gain de puissance. Il reçoit une fourche et un amortisseur modifiés ainsi que de nouvelles jantes plus légères afin d’augmenter les aptitudes sportives de l’ensemble.
Côté tableau de bord, outre l’information traditionnelle, la ZX-14R se targue d’un ordinateur de bord. Il affiche la consommation moyenne et instantanée, la température du moteur et ambiante, le rapport engagé, le type de cartographie adopté et le niveau de réglage et d’intervention du système d’aide au pilotage électronique.
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| Côté tableau de bord, outre l’information traditionnelle, la ZX-14R se targue d’un ordinateur de bord. (Photo: Kawasaki) |
Kawasaki, toujours aussi provocatrice, affirmait dans une pub européenne lors du lancement de la bête : «Le TGV semble avoir du souci à s’y faire,» en parlant de la vitesse de pointe de son missile sur deux roues. Visiblement désireux de prouver aux autres constructeurs leur domination dans la catégorie « open », Kawasaki a mis tout son savoir-faire dans la ZX-14R. Gageons qu’une certaine
Suzuki Hayabusa frémit déjà de peur juste à l’idée de se mesurer au nouveau monstre des verts.
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