Comme les dirigeants de cette nation, ils ont compris l’avantage de se déplacer dans une grande ville à deux roues : Congestion, consommation, pollution et encombrement du stationnement réduit. Le nombre grandissant d’utilisateurs de deux-roues a obligé la ville à créer des espaces de stationnement réservés uniquement pour eux.
On compte aujourd’hui une majorité d’aires de stationnement réservées aux motos. De plus, la ville procède à un entretien rigoureux du revêtement pour que celui-ci soit sécuritaire pour le deux-roues.
Comme un GP disputé en ville
Pour rouler et faire sa place en moto à Barcelone, il faut toutefois posséder une bonne dose d’expérience : les déplacements ressemblent à un championnat de coupe mondial, où vous devez vous battre pour conserver votre position. Les voitures ne vous laissent pas de place pour rouler, et surtout, on n’a pas le temps de penser. Il faut agir sans hésiter et leur démontrer une certaine dextérité pour survivre dans cet environnement.
Si vous manquez d’expérience de conduite en circulation dense, abstenez-vous, car Barcelone ne fera qu’une bouchée de vous et vous expédiera directement à l’urgence, où vous devrez expliquer vos malheurs en espagnol, ou pire, en catalan.
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| Photo: Pascal Bastien/Moto123.com |
Le motocycliste est roi
Pour ceux qui croient pouvoir se déplacer facilement en ville au moyen d’une automobile, bonne chance! Vous cherchez une adresse et vous venez de passer tout droit? Vous devrez faire le tour du quartier et essayer de nouveau, une opération assez difficile et frustrante due aux centaines de rues à sens unique, aux intersections interdisant le virage à gauche ainsi qu’aux grands boulevards à double sens et à 6 voies séparées par 2 terre-pleins. L’enfer!
Par contre, à moto c’est le paradis, vous pouvez vous arrêter presque n’importe où, même sur le trottoir, pour consulter une carte ou vous renseigner auprès d’un passant. De plus, il est facile de revenir sur ses pas en débarquant de la moto pour la pousser sur le trottoir ou sur un terre-plein pour ensuite repartir dans l’autre sens. Il en va de même pour la stationner dans un des nombreux espaces réservés ou même sur le trottoir directement devant le commerce. Tout cela, entièrement toléré par les autorités et les autres usagers de la route.
Un exemple à suivre
Pour un amoureux du deux-roues vivant au Québec, là où il faut hiberner, où le scooter passe pour une mobylette pour ados, où la moto en général est considérée comme le mouton noir et où la supersport représente la machine de Satan : Barcelone, c’est le paradis de la moto. Gracias Barcelona!
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