Le son de la cloche
Au cours du week-end des 12 et 13 avril derniers, plus de 150 adeptes ont débuté leur saison avec les profs de Buddy. " C'est une excellente façon de se dérouiller après l'hiver", remarque Buddy. C'est là que les futurs pros apprennent à faire les réglages sur leur moto, les bonnes techniques de position de conduite (au départ, à l'attaque, à l'arrêt...), la maîtrise en virages, les manoeuvres pour exécuter les sauts... Bref, tout un programme pour ces deux jours de cours !
C'est de partout en Amérique du Nord que les gens viennent pour suivre les cours de Buddy. " Ce week-end-là, on a eu des gens du Vermont, de l'Abitibi, de BaieComeau. D'ailleurs, le groupe du Vermont m'est fidèle depuis trois ans". Si ce n'est pas de la notoriété ça, je ne sais pas comment ça s'appelle! En gros, la majorité de sa clientèle se situe entre 8 et 20 ans; mais il y a des personnes de 40 à 50 ans qui viennent également suivre les cours. Comme quoi il n'est jamais trop tard pour bien faire !
Dans le rôle de professeur, il y a une vingtaine de passionnés de motocross. Les profs vedettes, dont Kaven Grégoire, Benoit Milot et Marc-Antoine Généreux, prodiguent conseils, méthodes et trucs pour améliorer les performances de leurs élèves. Ils sont deux ou trois profs à s'occuper d'un groupe d'élèves, sous les yeux avertis des parents. Ici, le terme école prend tout son sens : il y a un directeur, des professeurs, des élèves et des parents dans le lot. La seule chose qui change, c'est l'environnement. Je suis prête à parier qu'il n'y a pas de décrochage scolaire ici ! Le bonheur des formules gagnantes...
Et les parents dans tout ça ?
"Les parents qui ont déjà fait de la course savent ce que ça représente" indique Buddy. Contrairement à cette première catégorie de parents, il y a ceux qui veulent pousser leur progéniture à fond. Souvent, certains parents voient déjà leur fils comme le prochain JSR. Il ne faut pas oublier que le motocross, c'est un sport de plaisir. Et il faut que ça le reste. Par contre, ce n'est pas parce qu'on a du plaisir qu'on ne peut pas être sérieux dans ce qu'on fait. La limite est là... Bref, les parents ne doivent pas oublier qu'on n'apprend pas à manier une moto dans un seul week-end !
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