La nuance provient en réalité de l'évolution de la technologie. Pour recevoir ce logo, les pneus doivent être en mesure d'offrir 110 % de la performance mesurée sur un pneu témoin. Or, ce pneu témoin n'a pas changé depuis près de dix ans et était, même à l'époque, un simple pneu toutes saisons.

Le résultat est donc évident : aujourd'hui, certains pneus atteignent des standards de 150 ou de 160 %, alors que d'autres se contentent de frôler le minimum, n'étant guère plus efficaces qu'un pneu toutes saisons.


Cette fois, c'est au volant de Toyota 4Runner que la preuve a été faite. On a comparé un pneu d'hiver Bridgestone avec un pneu d'une autre marque arborant également le flocon. Même exercice à 20 km/h et presque les mêmes résultats. Alors que le véhicule chaussé de pneus d'hiver freinait en 9,4 mètres, le second véhicule chaussé de pneus toutes saisons prenait, en moyenne, 1,8 mètre de plus pour s'immobiliser complètement.

« Nous sommes évidemment heureux de voir que les conducteurs rouleront plus en sécurité sur des pneus d'hiver l'an prochain. Mais nous croyons qu'il leur faudrait maintenant poser les bonnes questions et ne plus se fier au logo uniquement pour s'assurer que leur famille sera vraiment en sécurité », conclut monsieur Giroux.


Photos : Philippe Champoux