Proposée depuis près de 5 ans en Europe, la petite TU250 débarque chez nous au plus grand plaisir des novices comme des pilotes aguerris qui raffolent de petites machines. Cette nouvelle venue au style rétro dénudé rappelle certaines machines anglaises qui ont dicté le style standard sportif dans les années 60, comme la Royal Enfield C5 et la Triumph Bonneville. Son style et son ergonomie purs respirent la convivialité.
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Cette nouvelle venue au style rétro dénudé rappelle certaines machines anglaises qui ont dicté le style standard sportif dans les années 60. (Photo: Sébastien D'amour/Moto123.com) |
Petit moteur connu
Nouveau moteur? Pas tout à fait, puisque la
TU250 utilise une motorisation refroidie par air déjà connue dans la petite GZ250 Marauder. Pour l’occasion, il reçoit une culasse améliorée et un système à injection électronique de carburant. Avec une boîte de vitesses à cinq rapports et 16 chevaux à 8 200 tr/min, il est évident que ce ne sont pas ses performances qui vont figurer parmi les critères de choix pour cette 250. Elle peut tout de même passer les 120 km/h en pointe et tenir les 115 km/h sans souci sur le plat, même avec le vent en pleine face.
Par contre, ses performances s’accommodent mieux de la ville et des routes où la vitesse permise n’excède pas les 90 km/h. D’ailleurs, c’est en ville, en pleine circulation, que la TU250 se montre très agréable à piloter. Souple, disponible, suffisant et accompagné d’une sonorité d’entrée d’air plaisante en pleine accélération, on peut déambuler dans le flux urbain sans tout le temps changer de rapport ou devoir à tout prix maintenir un régime-moteur élevé. Sur le même principe, à l’extérieur de la ville, sur une route de campagne, on évolue sereinement en suivant facilement la circulation et en se payant même quelques dépassements de boîte à 4 roues conduites par des chauffeurs du dimanche.
Pour le côté économique, outre le prix de la TU250, Suzuki a sélectionné un moteur refroidi à air, doté de 2 soupapes et d’un seul arbre à cames : il est reconnu pour sa fiabilité et son très faible coût d’entretien, en raison du nombre réduit de pièces et de son accessibilité indéniable. De plus, il fait preuve de sobriété exemplaire grâce à son nouveau système d’injection de carburant. Dans des conditions idéales de roulage, on peut aisément franchir le cap des 300 km d’autonomie grâce à son réservoir de 12 litres.
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Pour le côté économique, outre le prix de la TU250, Suzuki a sélectionné un moteur refroidi à air, doté de 2 soupapes et d’un seul arbre à cames. (Photo: Sébastien D'amour/Moto123.com) |