CAMPAGNA T-REX | DEUXIÈME DÉPART
5 novembre 2001
par
Gabriel Gélinas
, Auto Passion
|
Débrayage rapide à 5000 tours/minute au tachymètre. C'est tout ce qu'il faut pour amorcer le départ.
Accélérez franchement et faites patiner la roue arrière du T-Rex sur autant de mètres que vous le voulez,
en laissant derrière un immense écran de fumée blanche. À 10 000 tours/minute, le Kawasaki hurle, rugit et
brûle littéralement l'énorme pneu arrière, conçu pour la Dodge Viper, en deuxième, troisième et presque toutes
les autres vitesses. Maudit que c'est le fun cette job-là ! Surtout quand on roule sur un circuit et que l'on
reprend contact avec une machine unique comme le T-Rex. J'ai eu l'occasion de rouler avec les générations précédentes
de cette création québécoise, et même de piloter le prototype, qui n'avait pas encore reçu sa belle carosserie en fibre
de verre, sur le circuit de Mont-Tremblant. Le T-Rex est maintenant animé par un moteur Kawasaki (le 4 cylindres de
1100cc de la ZX-11) qui remplace désormais la première motorisation choisie, soit le Suzuki de la GSX-R1100. Le
changement de « moulin » a été motivé par le fait qu'avec Suzuki, le concepteur du T-Rex, Daniel Campagna, devait
acheter des motos complètes, pour ensuite les démonter, n'utiliser que les pièces nécessaires et vendre le reste.
Chez Kawasaki, la compagnie peut acheter seulement les pièces essentielles et, par le fait même,réduire les coûts
et les délais de production. Ce changement majeur et les visées d'exportation du T-Rex sur le marché américain nous
ont donc fourni l'excuse rêvée pour brûler du caoutchouc à nouveau...
|
|
|