Une superbike c’est trop radical et peu confortable? Une sportive standard c’est ordinaire et pas assez agressif? Aprilia a la solution! La nouvelle
Dorsoduro 1200, une supermotard gonflée aux amphétamines et conçue avant tout pour procurer une sensation unique de confort et de performance sur la route. Après l’essai sur piste de la Dorsoduro, voici nos impressions sur la route.
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La grosse Dorsoduro fait partie d’une nouvelle race de routière qui se veut le remède parfait pour briser la monotonie. (Photo: Pascal Bastien/Moto123.com) |
Avec des performances dignes d’une bête de course, un confort surprenant en ville comme sur la route et un style qui ne laisse personne indifférent, la grosse Dorsoduro fait partie d’une nouvelle race de routière qui se veut le remède parfait pour briser la monotonie.
Le moteur à la sonorité envoûtante et au tremblement charismatique répond à toutes les attentes qu’on se fait d’un bicylindre en V de cette cylindrée. Souple, rempli de couple et vif, il pousse très fort tout au long de la montée vers la zone rouge et semble ne jamais vouloir s’arrêter. Il reprend facilement à très bas régime, réduisant le nombre de changements de rapports, un vrai délice en ville où on peut évoluer sur le 2e rapport la majeure partie du temps.
Pas faite pour tout le monde
Dorsoduro veut dire « dos dur » ou encore « dur à cuire » en Italien. Cette appellation virile qui cible les pilotes aguerris cadre tout à fait avec la grosse 1200 qui demande une certaine dextérité pour la monter. Ou peut-être qu’Aprilia fait allusion au célèbre
Cartier Dorsoduro de Venise aux ruelles étroites et tortueuses, qui soulignent parfaitement l’agilité de la nouvelle Aprilia.
Qu’à cela ne tienne, la Dorsoduro 1200 ne se laisse pas piloter facilement par n’importe qui. Si on roule normalement, ça va, car elle se montre tout aussi conviviale qu’une standard de moyenne cylindrée. Outre une selle assez haute, elle pourrait bien jouer le rôle de moto pour novice. Mais attention, lorsqu’on la pousse sérieusement, la Dorsoduro change littéralement de comportement.
Lors de mon premier essai sur piste, la Dorsoduro 1200 m’avait semblé puissante, mais douce en accélération. Sans doute dû à l’effet diminutif que rend la conduite sur circuit fermé en absence de circulation à contresens, d’intersections et de signalisation routière. Sur la route, elle se montre complètement différente, agressive à souhait et passablement délinquante. Un vrai régal pour un pilote aguerri.
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Lors de mon premier essai sur piste, la Dorsoduro 1200 m’avait semblé puissante, mais douce en accélération. (Photo: France Ouellet) |