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Victory Vision Tour Premium 2009 : essai routier

22 mai 2009

par Marc Cantin , moto123.com


La selle du pilote offre une place basse et invitante où poser ma masse non négligeable, tandis que les repose-pieds allongés permettent d’étirer nos jambes vers l’avant ou de les ramener près de la selle afin de mieux absorber les pires bosses. L’éventail complet d’instruments, de jauges, de feux, d’interrupteurs et de leviers demeure facile à lire, à atteindre et à manipuler; j’ai particulièrement apprécié le régulateur de vitesse, une fonction qui réduit considérablement la fatigue lors de longs trajets ou par temps capricieux. Comme toute routière dotée d’un gros carénage avant, la Vision porte beaucoup de poids haut à l’avant, au point de me demander comment une personne plus faible arrive à s’en tirer avec une moto chargée, en ville ou lors de manœuvres de stationnement.

La Vision offre une expérience de conduite toute en douceur, comme on s’y attendrait, chaque composante effectuant sa tâche à la perfection. On monte rapidement jusqu’à 140 km/h, d’où l’accélération s’amenuise jusqu’à la limite maximale indiquée de 170 km/h, un comportement similaire aux meilleures routières japonaises. Un omniprésent bruit de l’air qui se fait aspirer par les deux cylindres ruine un peu la béatitude pour le pilote. Ce son se transforme en martellement lorsqu’on accélère et ne s’atténue jamais, même lorsque le régulateur maintient une vitesse de croisière de 100 km/h.

L’éventail complet d’instruments, de jauges, de feux, d’interrupteurs et de leviers demeure facile à lire.

Je soupçonne que ce « son » vise à satisfaire le désir insatiable de la clientèle cible pour de tels bruits, comme le fait Harley-Davidson et Honda sur leurs nouvelles cruiser, en faisant remonter le grondement des échappements vers les oreilles du pilote tout en étouffant le bruit diffusé latéralement – tout pour satisfaire les inspecteurs environnementaux qui mesurent le bruit sur les côtés. J’ai jeté un coup d’œil sur la boîte d’admission d’air incriminée, et il ne semblait pas y avoir assez d’espace disponible pour y ajouter du matériel isolant. Par contre, je n’arrive pas à la cheville des ingénieurs de Victory, alors, s’il-vous-plaît les gars!

Le grand patron de Victory, Mark Blackwell, m’a déclaré il y a quatre ans que Victory voulait s’approprier juste en deçà de 10 % de la part de marché de Harley-Davidson, c’est-à-dire sous le seuil de douleur de la Motor Company. Ils possèdent sans contredit les produits pour atteindre cet objectif, malgré une gamme moins étendue, en plus de les vendre pour des prix qui se comparent avantageusement avec leur concurrence, surtout dans le cas de la Vision Tour.


Équipement complet
Qualité des composantes et de l’assemblage
Confort des selles et suspensions
Puissance et couple adéquats et sécuritaires
Variété de modèles et d’équipement


Lourde du haut à basse vitesse




Bruit d’admission




Photos : Philippe Champoux
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