Les accélérations impressionnent, sans atteindre le niveau d’une Suzuki M109, mais bien assez tout de même pour rouler à pleine charge en toute sécurité. Le gros couple arrive dès les 2 000 tours/m. et reste de la partie jusqu’au régime maximal, produisant une routière à la fois mielleuse et stimulante selon les commandes du pilote, exactement ce qu’il faut pour relaxer et s’éclater un peu en même temps.
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Le gros couple arrive dès les 2 000 tours/m. et reste de la partie jusqu’au régime maximal. |
Tous les leviers et boutons se manipulent aisément ; j’ai particulièrement apprécié les pédales d’embrayage et de frein arrière, qui toutes deux ne nécessitent qu’une simple rotation de la cheville sans avoir à lever le pied pour les atteindre, facilitant ainsi la modulation du très important frein arrière. Les suspensions avant et arrière amortissent mieux que celles d’une routière type, tandis que la pré-charge réglable à l’arrière aide le pilote à adapter l’engin à différentes conditions de charge et de conduite. Je préférerais voir deux disques à l’avant pour des arrêts d’urgence lorsque la moto est complètement chargée, mais au moins le frein arrière est facile à utiliser!
À mon avis, Victory produit des motos de la plus grande qualité, qui font appel à des composantes mécaniques et électroniques haut de gamme, et dont l’assemblage frise la perfection. Pour ce qui est des prix, la Kingpin Tour se situe entre la H-D Road King et la Road King Classic, lançant un concours de valeur VS image dont seul l’acheteur sort gagnant.
Qualité de l’équipement et de l’assemblage
Puissance et couple du moteur suave
Convivialité
Aimerait deux disques avant pour une sécurité accrue
Bruit excessif de l’admission
Photos : Philippe Champoux