Coup d'oeil sur la saison MotoGP - 1ère partie

La démonstration de force de Rossi

_{source:moto.racing-live.com- Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International}

Valentino Rossi a, une nouvelle fois de plus serait-on tenté de dire, écrasé la concurrence.

L'Italien était pourtant attendu de pied ferme par ses adversaires, Gibernau et Biaggi à leur tête, après une première saison victorieuse sur Yamaha. Si les forces ont pu paraître équilibrées, à l'aube de la saison, les prétendants à la succession de Rossi ont bien vite déchanté.

Le premier GP, à Jerez, a mis les choses au clair. Auteur de la pole, Valentino Rossi est sorti vainqueur d'un duel acharné avec son inusable rival Sete Gibernau. Le contact entre les deux hommes, dans l'ultime virage de la course, a soulevé une petite polémique et, surtout, donné le coup d'envoi d'une saison noire pour un Espagnol déstabilisé.

Menace écartée, Rossi a pu profiter de l'absence d'un réel leader Honda pour amasser les points et aligner les victoires. Il en a totalisé 9 sur les onze premières courses, se laissant dominer à Estoril et Laguna Seca. La force du 'Docteur' a été, en outre, de savoir profiter des faux pas, nombreux, de ses concurrents et de récupérer des succès qui n'auraient jamais dus être siens, à l'image de la Chine.

Le champion du monde a légèrement baissé de pied en fin de saison, ne signant que deux victoires sur les six dernières épreuves. Son extrême régularité, il n'a été absent du podium qu'une seule fois ( au Japon), lui a permis de coiffer sa septième couronne mondiale en Malaisie, avec quatre GP restant à courir.

Décidément impressionnant, Valentino a néanmoins montré quelques faiblesses sur les nouveaux circuits. Ceux-ci lui ont systématiquement posé des problèmes dans la mise au point de sa M1, permettant à ses rivaux de le devancer. Les conditions particulières de Shanghai lui ont permis de s'en sortir, mais à Istanbul il a subi la loi de Marco Melandri (tout comme il avait subi celle de Gibernau au Qatar en 2004).

La donne était différente à Laguna Seca, les pilotes américains ayant bénéficié de leur connaissance du terrain.