« Nous parlons la même langue »source: motogp.racing-live.com - Léna HÉMERY © CAPSIS International
Jusqu'à la semaine dernière, Kenny Roberts Jr était le dernier champion du monde américain de la catégorie reine. Sacré vingt ans après son père, le pilote californien a été le dernier champion avant la déferlante Rossi.
Dimanche dernier, à Valencia, Nicky Hayden interrompait la série de victoires de Valentino Rossi, en offrant un nouveau titre très attendu aux Etats-Unis. Dans un pays où les Grands Prix ne sont pas très médiatisés, la croissance du jeune pilote du Kentucky est suivie avec un enthousiasme de plus en plus communicatif, ce qui ne peut qu'être positif pour l'expansion des MotoGP outre-atlantique.
Au terme de la dernière course de la saison, Kenny Roberts Jr venait saluer le nouveau champion du monde dans son tour d'honneur, avec un plaisir tout particulier. Les deux pilotes, qui partagent les mêmes managers, s'apprécient et s'admirent mutuellement. Même s'il est également proche de Rossi, Kenny Jr ressentait une certaine émotion en passant le témoin à Nicky.
« Je souhaite féliciter Nicky, mais d'un autre côté je suis désolé pour Valentino, » déclarait Kenny Roberts Jr.
« Moi et Nicky nous parlons la même langue, mais je suis également proche de Valentino - nous avons travaillé ensemble pendant cinq ans au sein de la commission de sécurité des pilotes. C'est un champion, au-delà de ses victoires ou de ses défaites... nous le savons tous. L'an prochain il sera fort à nouveau. Nicky a bien piloté toute l'année, il a été régulier et il méritait de gagner le championnat. »
De son côté, Kenny Roberts Sr souhaitait souligner la gestion parfaite que Nicky Hayden a eu de sa saison, ainsi que le professionnalisme dont il a fait preuve dernièrement lorsque la malchance s'est déchaînée contre lui.
« Nicky a fait exactement ce qu'il avait à faire... c'est-à-dire oublier ce qui s'était passé deux semaines plus tôt, tout donner, et essayer de remporter la course. Ensuite il ne pouvait pas contrôler le reste. C'est fantastique pour le sport d'avoir un champion américain, » concluait King Kenny.
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