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Suzuki a beaucoup appris à Phillip Island

2 février 2007

par Flagworld


La GSV-R800 doit encore évoluer

source: moto-live.com - Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International

Les essais de Phillip Island se sont achevés, ce jeudi, pour l'équipe Suzuki.

Généralement peu à la fête sur le circuit australien, le team a connu quelques difficultés à adapter sa nouvelle GSV-R800 à ce redoutable tracé et n'a pu se maintenir au sommet des feuilles de temps comme il l'avait fait à Sepang.

John Hopkins et Chris Vermeulen ont travaillé sans relâche pour que leur machine soit plus efficace à Phillip Island et ont obtenu quelques résultats encourageants, même s'il leur faudra encore progresser. Les ingénieurs Suzuki disposeront pour ceci des nombreuses données engrangées ces trois derniers jours.

Vermeulen a testé de nombreux réglages châssis et affiné la cartographie moteur de sa moto afin de la rendre plus facile à piloter sur l'exigeant circuit de Phillip Island. Il a pu améliorer régulièrement ses chronos et battre son record personnel.

« Quand nous sommes arrivés, mardi, nous avons eu quelques difficultés mais nous nous y attendions. Nous avions le même problème que lors du Grand Prix, l'an passé. La moto était difficile à piloter sans la faire patiner, ce qui affecte la dégradation du pneu. Nous avons beaucoup travaillé là-dessus et avons progressé », expliquait l'Australien.

John Hopkins était également satisfait de ces essais mais était frustré du résultat final. L'Anglo-américain n'en était pas moins persuadé que sa GSV-R800 pourrait se montrer beaucoup plus performante lors du Grand Prix d'Australie au mois d'octobre prochain.

« Nous avons beaucoup roulé et, même si nous avons obtenu des résultats positifs, nous n'avons pas exactement atteint tous nos objectifs. Nous avons résolu quelques problèmes au niveau de la cartographie moteur et de la transmission de la puissance, mais ces essais ont un peu été un retour à la réalité. Nous avons eu du mal, ce qui montre que nous avons encore du travail. Je dois moi aussi progresser sur ce circuit », confiait Hopkins.

« Nous savions que ces essais seraient intéressants pour l'équipe. Nous avons beaucoup travaillé et engrangé de nombreuses informations sur la moto. L'équipe a fait de grands pas en avant dans certains domaines des réglages châssis et moteur. Ce furent des essais très importants, bien plus que ceux de Sepang, parce qu'ils nous ont montré où nous devions concentrer nos efforts et ce que nous devions faire pour tirer le meilleur de la GSV-R800 », concluait le responsable de l'équipe Paul Denning.