Il orchestre tout depuis 30 ans.
source: plecours Il y a 30 ans, en 1977, le regretté Gaston Parent, un visionnaire à son époque, travaillait sur deux projets d'envergure : présenter le Grand Prix du Canada dans les rues de Montréal, en utilisant une partie du Stade olympique, et transformer celui-ci pour une compétition de motocross à l'intérieur, comme on le faisait déjà à Anaheim en Californie.
Seul son deuxième projet a fonctionné avec la collaboration de son maître d'oeuvre, Pierre Corbeil, un passionné de motocross, mais également un spécialiste dans l'organisation d'événements.
L'association a duré quelques années, puis il y a eu différents intervenants.
Mais à l'amorce de la troisième décennie de cet événement très populaire, Pierre Corbeil est toujours le coeur et le cerveau de l'organisation. Il travaille maintenant en collaboration avec les responsables de la Régie des installations olympiques pour la présentation de ce qui est devenu le Supercross de Montréal cette année.
"Même si je vis toujours autant de stress et qu'à 61 ans, c'est moins facile qu'avant de le gérer, j'ai encore le feu sacré. Je me vois en poste pour encore plusieurs années.
"J'aime toujours autant ça, même si je tente d'impliquer une relève plus jeune, sauf que je n'ai pas encore trouvé la bonne personne pour me remplacer... Et honnêtement, je ne suis pas certain de vouloir la trouver", dit-il en souriant.
Un succès assuréAu fil des ans, la clientèle s'est renouvelée. Maintenant, ceux qui accompagnaient leur père il y a 20 ans vont au Stade avec leurs propres enfants.
L'intérêt est toujours là pour les jeunes de 6 à 15 ans. "Notre clientèle se renouvelle effectivement. Aujourd'hui tout le monde vient en espérant voir gagner Jean- Sébastien Roy. C'est sans contredit notre gros vendeur ", avoue Pierre Corbeil.
Pour cette raison, il est confiant d'avoir une foule enthousiaste.
"Comme au cours des dernières années alors que nous devions avoir entre 45000 et 50 000 spectateurs ", ajoute celui qui a dépassé le cap du million et demi au total depuis le début de cette aventure.
L'idole d'Acton Vale ne sera pas seule en piste...
" Il n'y a pas de gros noms à la Carmachael qui vont se présenter en Stade avec l'assurance de tout gagner. Par contre, il y a d'anciens gagnants dans les inscrits.
"Il y a personne d'imbattable, mais plusieurs ont déjà battu Jean-Sébastien... et il les a déjà battus aussi. Ça va se jouer sur la piste, et le gagnant va devoir travailler pour l'emporter. Il n'y en aura pas de facile ", prédit l'expérimenté promoteur délégué.
Il faut préciser que Jean-Sébastien Roy n'a pas couru l'an dernier en raison de blessures.
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