Sebas devait s'arrêtersource: motogp.racing-live.com - Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International Jeune retraité du mondial 250cc, après treize saisons disputées, Sebastian Porto découvre désormais la vie de l'autre côté du muret.
L'Argentin, simple spectateur à Barcelone quelques heures après avoir annoncé la fin de sa carrière, confiait ainsi ne s'être jamais retrouvé dans cette position.
Depuis, Sebas profite de vacances méritées, en Europe. Il rentrera ensuite en Argentine où il suivra l'évolution du team 'Honda Sebastian Porto' engagé dans le championnat national.
La pression retombée, Porto est revenu plus en détail sur sa décision. « Je ne l'ai pas prise du jour au lendemain. Cela faisait quelques semaines que j'y pensais. Aujourd'hui, si j'étais sur la moto, je ne prendrais pas autant de plaisir qu'avant. »
Comment es-tu arrivé à cette décision ?« Je ne sais plus exactement comment l'idée est venue, mais ce fut plus ou moins après la course en France. J'ai d'abord commencé à me demander combien de temps encore j'allais continuer. Il y a eu une accumulation de choses, peut-être que les mauvais résultats ont été la goutte qui a fait déborder le vase. Tous les sacrifices que j'ai faits, toutes les années passées loin de mon pays et de ma famille, mon adolescence 'perdue'... tout cela finit pas peser. Finalement, ce qui m'a fait dire stop, c'est que je ne m'amusais plus sur la moto. Si j'avais dû continuer dans ces conditions, j'aurais dû me forcer et, à ce niveau, tu ne peux pas te permettre de ne pas être à 100%. »
Comment ta famille a accueilli ta décision ?« Avant de lui dire quoi que ce soit, j'ai parlé avec mon manager Paco Sanchez et Alberto Puig. J'ai toujours été très proche de ma famille, ils ont toujours été au courant de tout et je dois dire que, malgré tout, mes parents ne sont jamais intervenus dans mes décisions. Quand l'idée a commencé à me tarauder, je leur en ai parlé et ils m'ont dit de bien y réfléchir, de ne pas prendre une décision à chaud. J'ai pris deux ou trois semaines de réflexion, je suis parti faire le point en Argentine après le Mugello. Là, j'ai pris ma décision et je leur ai annoncé par téléphone. »