Plus de 53,000 personnes dans le stade, ça donne des frissons

Bien qu'il s'agissait de la 28ième édition du fameux Motocross au Stade Olympique de Montréal, nous en étions à notre première expérience de couverture en direct sur place la semaine dernière

_{un texte de Michel Flageole}

Quelle expérience ce fut ! Depuis plusieurs années, nous nous sommes habitués à couvrir divers événements de courses, mais là il s'agit d'autre chose. Aucune protection, aucune clôture métallique pour se protéger des malades qui virevoltent autour de nous à quelques mètres de nos caméras. Nous étions avertis. C'est dangereux !

''Très dangereux'' nous avait dit l'ami Yvon Larivée, le responsable des relations avec les médias de l'événement.

C'est donc en tout début de matinée que nous nous sommes présentés au stade afin de nous familiariser avec les lieux, Jean-Philippe Mercier, mon fils Dany, et votre humble serviteur dans le but nous assurer de trouver les meilleurs endroits, relativement sécuritaires pour prendre des photos intéressantes de ces maniaques de la boue et de la terre. Nous nous sommes vite aperçus dès nos premières photos qu'il fallait tenir compte du sens de la traction des motos et VTT car dans le mauvais sens, nous étions aspergés de boules de terre et de boue. Pas une très bonne idée pour les caméras et les chemises blanches!

Également important, s'assurer de nous protéger des nombreuses sorties de piste. Ces gars-là sont des maniaques qui n'ont peur de rien et qui se bousculent à qui mieux mieux dès que le départ est donné. À quinze ou vingt de largeur au départ, il leur faut négocier le premier virage dans cette espèce d'entonnoir où seulement les quatre ou cinq plus rapides et intrépides peuvent s'engouffrer. Vous imaginez que cette situation cause des carambolages et des sorties de piste impressionnantes mais aussi très dangereuses pour ceux qui osent s'aventurer trop près (lire photographes intrépides)!