Leurs styles sont assez similairessource: moto.racing-live.com - Léna HÉMERY © CAPSIS International
Pour sa troisième saison chez Kawasaki, Shinya Nakano - 28 ans - accueille cette année Randy de Puniet, unique représentant français dans la catégorie reine.
Le japonais, qui a participé aux essais hivernaux avec son nouveau coéquipier, admettait être plutôt admiratif. « Randy m'a un petit peu surpris par la facilité avec laquelle il s'est adapté à la Ninja ZX-RR et sa rapidité en piste dès le début des essais, » admettait Shinya Nakano avant de préciser : « On pourrait dire la même chose de certains pilotes qui arrivent des 250cc, comme Dani Pedrosa. »
Shinya Nakano avait débarqué dans la catégorie reine en 2001 sur Yamaha, après avoir brillé en 250cc pendant plusieurs années, aussi bien au niveau national que sur la scène mondiale. Son expérience en quart de litre fait qu'il comprend parfaitement l'approche qu'a de Puniet du pilotage.
« Randy et moi venons tous les deux du championnat 250cc. Nos styles de pilotage et notre façon de régler la moto sont donc assez similaires. C'est bien pour l'équipe et pour Bridgestone d'avoir deux pilotes aussi proches parce que nous recherchons la même chose tous les deux, affirmait Nakano. « Par le passé, j'ai eu des coéquipiers dont le style était très éloigné du mien et nous demandions des choses différentes pour la moto et pour les pneus. Maintenant nous allons dans la même direction et je pense que c'est plus simple pour tout le monde. »
Même si de Puniet semble avoir convaincu Shinya de son talent, le japonais reste concentré sur ses objectifs personnels. « Je suis heureux qu'un pilote comme Randy soit dans l'équipe mais je ne me concentre pas tant que ça sur ce que fait mon coéquipier - à part s'il est devant moi ! Evidemment, je connais les temps qu'il a signés pendant les essais et je dois dire qu'il est positif d'avoir, sur la même moto que toi, quelqu'un qui te pousse à faire toujours mieux. Cependant mon but est de battre tout le monde, pas seulement mon coéquipier, » concluait Shinya Nakano.