MotoGP : les places se font rares

Certains pilotes vont devoir chercher ailleurs

_{source:moto.racing-live.com- Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International}

Le renouvellement de la grille de départ du championnat du monde MotoGP, avec l'arrivée de plusieurs jeunes pilotes, pourrait bien laisser sur le bord de la route certains vétérans de la catégorie reine.

Si Carlos Checa sembe avoir trouvé refuge chez Sito Pons, il en est d'autres qui n'ont pas encore de guidon pour la saison 2006.

Grandes figures de la discipline, Max Biaggi, Alex Barros ou encore Kenny Roberts Jr, sont toujours à la recherche d'une place.

Les portes des équipes de pointe leur semblent fermées, pour une raison ou une autre, et les trois hommes n'ont plus que des options limitées. Roberts est, peut-être, dans la situation la moins inconfortable, avec la possibilité de rouler dans l'équipe dirigée par son père.

Barros est le plus discret, en cette période difficile, et son nom circule peu. L'ancien pilote Pons pourrait envisager un passage en Superbike, mais rien n'est sûr.

Quant au cas Biaggi, il fait couler beaucoup d'encre. Persona non grata chez Honda et Yamaha, le Romain est déterminé à rester en catégorie reine et étudie, pour ceci, toutes les possibilités.

Max peut compter, dans ses démarches, sur le soutien de son sponsor personnel Camel - prêt à abandonner le MotoGP s'il ne parvient pas à placer son pilote. Trois pistes semblent s'offrir à Biaggi : le Team KR - qui n'a pas de sponsor principal - Suzuki ou Kawasaki. Les deux constructeurs japonais manifesteraient néanmoins quelques réticences à aligner une troisième machine pour le pilote italien.

Les 'anciens' ne sont pas les seuls à éprouver des difficultés, actuellement. Alex Hofmann et Roby Rolfo sont eux aussi dans le flou. L'Italien, qui a débuté cette année avec le team d'Antin, est toujours en négociations.

Quant à l'Allemand, remercié par Kawasaki, il ne sait pas de quoi sera fait son avenir. Il souhaite rester en MotoGP mais n'exclut pas de se tourner vers le Superbike ou bien d'endosser à nouveau le costume de réserviste.