Jerez: Rossi donne la leçon

Devant son public, Daniel Pedrosa n'a rien pu faire pour contester la maestria de Valentino Rossi, vainqueur de son premier Grand Prix de la saison à Jerez, dimanche. Côté français, Randy De Puniet a marqué ses premiers points.

_{source: sport24.com -  Guillaume Loisy}

Après une première manche dominée par Casey Stoner au Qatar il y a quinze jours, la caravane de la MotoGP avait planté son barnum en Espagne ce week-end.

Sur le magnifique circuit andalou de Jerez, de loin le préféré des pilotes, la bagarre s'annonçait chaude entre les favoris au titre que sont Valentino Rossi, Nicky Hayden ou Daniel Pedrosa.

Devant 138 000 spectateurs en liesse, le petit Espagnol avait bien l'intention de signer sa première victoire de la saison et revenir au premier plan, lui qui avait failli priver Hayden de la couronne mondiale en tentant une manoeuvre suicidaire qui avait envoyé son coéquipier dans les graviers au Portugal à l'automne.

Alors que l'Américain partait de loin (11e) comme au Qatar il y a quinze jours, Pedrosa avait mis toutes les chances de son côté en signant la pole samedi devant Rossi et Checa.

Stoner s'accroche

Parfait à l'extinction des feux, l'Espagnol gardait le commandement devant Rossi qui avait chuté dès les premiers hectomètres de course sur ce même circuit l'an dernier. L'Italien ne tardait pas à attaquer Pedrosa et lui subtilisait la tête avant même la fin du premier tour.

Parti en boulet de canon, Hayden enchaînait les dépassements pour se caler derrière le trio de tête complété par Colin Edwards. Moins en vue sur un circuit plus sinueux qu'au Qatar et donc moins favorable à sa surpuissante Ducati, Stoner s'accrochait tant bien que mal à sa 5e place devant un John Hopkins déchaîné qui signait le meilleur tour au guidon de sa Suzuki.

A son aise sur le circuit espagnol, Rossi claquait à son tour le temps référence (1'40''905) et gagnait quelques centièmes d'avance sur Pedrosa. Sentant le Docteur prendre la poudre d'escampette, le crack de Sabadell prenait alors tous les risques, galvanisé par les encouragements de ses supporters.