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Jacque, la résurrection

31 janvier 2006

par Flagworld


Olivier Jacque a signé un retour éclatant en Moto GP en arrachant, après une remontée folle, une inespérée deuxième place au Grand Prix de Chine derrière Valentino Rossi

source: sport24.com - Gilles Festor

Au guidon de la Kawasaki officielle, le Tricolore rêve désormais de rééditer l'exploit devant son public, au Grand Prix de France dans dix jours. Retour sur un week-end magique pour le Français.

Il n'en revient pas lui-même : Olivier Jacque a dû attendre un inattendu retour en compétition, en tant que pigiste de luxe pour Kawasaki, pour signer le premier podium de sa carrière en Moto GP. Le Grand Prix de Chine a pris des allures de rêve pour ce pilote contraint au chômage technique depuis près de deux ans après trois saisons décevantes : «Je me suis dit, c'est incroyable ! J'ai vraiment donné le meilleur de moi-même. C'est aussi fort que mon titre de champion du monde 250 en 2000. Je pense avoir étonné, et moi le premier !». Celui qui n'hésitait pas à se comparer jeudi à «un cheveu sur la soupe» en posant le pied sur le sol chinois est parvenu à dompter quasiment toutes les stars de la catégorie pour terminer le premier Grand Prix de l'histoire en Chine à la deuxième place, sur les talons de Rossi.

«Comme un poisson dans l'eau»

Parti à une honnête quinzième place sur la ligne, le Tricolore se mettait d'entrée en évidence sous la pluie. Onzième à l'issue du premier tour, le numéro 19 déposait rapidement les pointures du plateau, Troy Bayliss, Loris Capirossi et John Hopkins pour atterrir en cinquième position. Après un tiers de course, l'ancien champion du monde 250cc s'offrait même le record du tour ! Max Biaggi et Sete Gibernau, alors en lice pour le podium, ne pouvaient rien faire contre la folle remontée de la Kawa qui franchissait finalement le drapeau à damier dans le sillon du Dottore ( à 1''7). Et qui sait ce qui se serait passé si la course avait duré quelques tours de plus : «On ne va pas refaire l'histoire mais honnêtement, si je n'avais pas eu autant de problèmes de buée, je pense que la victoire était à ma portée. J'ai mis très longtemps à doubler mes adversaires et ça a été le summum pour passer Gibernau. Si j'avais pu le faire plus tôt, j'aurais pu espérer me bagarrer avec Valentino».

En misant sur Olivier Jacque, Kawasaki a eu le nez creux puisque le constructeur japonais a obtenu à Shanghai sa meilleure performance en Moto GP à l'issue d'une course marquée par des conditions météo délicates. Si la pluie a nivelé le niveau de performances des motos, avantageant de fait les outsiders, la piste mouillée a permis à Jacque de mettre en avant ses talents de pilotage : «La moto était vraiment bien contrôlable. J'ai fait quelques belles glissades que j'ai pu récupérer. Et une fois, j'ai mordu la bande blanche. C'était chaud, mais j'étais tellement concentré que j'ai pu contrôler à chaque fois. Je pouvais vraiment prendre la mesure de l'adhérence».
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