Hopkins passe du bleu au vert

John Hopkins, l'un des pilotes les plus convoités du plateau, a signé un contrat de deux ans avec l'équipe Kawasaki.

source: moto-live.com - Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International

L'annonce n'a fait que confirmer le transfert, révélé en début de semaine par le responsable de l'équipe Suzuki Paul Denning.

Hopkins dispute, cette année, sa cinquième saison en 'bleu' et a éprouvé le besoin de changer d'air, malgré les récents progrès de la GSV-R et toutes les tentatives de Suzuki de le retenir.

Des semaines de négociations ont été nécessaires à Michael Bartholemy pour convaincre l'Anglo-américain de rejoindre Kawasaki, une équipe elle aussi en pleine ascension.

« Cela faisait un moment que nous avions un oeil sur John et nous n'avons pas hésité une seconde à ouvrir les négociations avec lui », confiait le Belge. « Les discussions n'ont pas été faciles parce que John est l'un des pilotes les plus demandés. Nous sommes heureux qu'il ait finalement choisi de rejoindre Kawasaki. »

« John a le talent et la motivation nécessaires pour gagner des courses mais, avant cette année, il n'a jamais eu le bon matériel. Je suis convaincu que l'association de John Hopkins avec la Kawasaki Ninja ZX-RR sera compétitive et nous avons hâte de voir ça », poursuivait Bartholemy.

« Pour moi, la décision de John de s'engager avec nous pour deux ans est une indication des progrès que nous avons faits, cette année, tant au niveau de l'équipe que de la moto. Il y a douze mois, nous n'aurions pas pu attirer un pilote de son calibre. »

L'identité du futur équipier d'Hopkins n'est pas encore connue mais le team espère pouvoir l'annoncer peu après le GP des Etats-Unis. Selon la rumeur, Loris Capirossi serait en bonne place pour décrocher le guidon de la deuxième Ninja.

« Signer deux pilotes de pointe pour 2008 a toujours été l'objectif de Kawasaki et, grâce à la confiance mise en nous par nos collègues au Japon, nous touchons au but. Une fois que nous aurons réglé cette question, nous nous pencherons sur l'organisation de l'équipe pour voir si nous pouvons encore l'améliorer », concluait Bartholemy.