Hayden 2ème en course et au championnat

Australie : Repsol Honda - La course

_{source: moto.racing-live.com - Léna HÉMERY © CAPSIS International}

Après avoir obtenu sa troisième pole position, Nicky Hayden avait peur de ne pas tenir le rythme en course. Mais le pilote américain a démontré, aujourd'hui, que le travail effectué avec son team payait et il a pu disputer toute l'épreuve aux avant-postes.

La deuxième marche du podium de Phillip Island permet à Hayden de passer au deuxième rang du championnat du monde - qu'il occupe à égalité de points avec Marco Melandri - une bonne opération en vue des deux dernières manches de la saison.

« La course a été difficile et elle m'a plu, » admettait l'américain. « Valentino a imposé un bon rythme et, à cette vitesse, tout allait bien - je me sentais à l'aise. Une fois ou deux, Rossi a augmenté le rythme et moi j'ai pu répondre. Ensuite les autres nous ont rejoints et j'ai dû me battre un peu avec Marco - cela a permis à Valentino de prendre un léger avantage. Tu ne peux pas donner une deuxième chance à un pilote comme lui, ici, à quelques tours de l'arrivée. »

« Aujourd'hui mon team m'a fourni une moto fantastique, » ajoutait Nicky Hayden. « Elle était très agréable à piloter. Mais je voulais plus. Vu comment se sont passées les choses, la victoire semblait possible. Il me reste deux courses pour le faire. La saison est pratiquement terminée et je veux une autre victoire. »

La course de Max Biaggi aura été beaucoup plus courte puisque le pilote italien a chuté au premier tour. Une grosse désillusion pour Max qui avait réussi à trouver de bons réglages lors du warm- up.

« J'ai beaucoup de mal à expliquer ma déception. Il a été très difficile pour moi de rentrer m'asseoir dans les stands, après être tombé si vite, et de regarder la course à la télé alors que je sais que j'aurais pu me battre avec les leaders, » commentait le pilote italien. « Ce matin, la moto s'est beaucoup mieux comportée et c'était sympa de rouler avec Nicky parce qu'on était rapides tous les deux. En course j'ai tout simplement perdu l'arrière au quatrième virage. J'étais en train de freiner pour aborder le virage et, en un instant, je me suis retrouvé par terre. C'est tout ce que je peux dire. La déception m'enlève les mots de la bouche. »