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Bridgestone redoute les prochains GP

11 avril 2007

par Flagworld


Istanbul et Shanghai sont des circuits difficiles

source: moto-live.com - Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International

Les ingénieurs Bridgestone se préparent à affronter deux de leurs plus importants défis de la saison, en Turquie et en Chine.

Les circuits d'Istanbul et de Shanghai ont peu réussi aux gommes japonaises lors des précédents rendez-vous et, chez Bridgestone, on espère trouver quelques clés et progresser sur ces pistes particulières.

«La Turquie est l'un des circuits les plus difficiles pour les pneus. Nous apporterons des pneus medium et durs pour toutes les équipes. Pour la Chine, nous devrons apporter une plus large gamme de produits pour répondre aux conditions climatiques », explique Hiroshi Yamada.

« Si on se base sur les résultats des dernières années, nous devons trouver plus de grip et de consistance sur ces deux circuits. Nous avons donc décidé de prendre la dernière génération de nos pneus. »

La difficulté est double pour les manufacturiers pneumatiques, le peloton MotoGP n'ayant pas roulé en Turquie et en Chine depuis les Grand Prix de la saison dernière.

Contrairement au Qatar et à Jerez, ils ne peuvent pas s'appuyer sur les résultats des essais de pré-saison et se trouvent un peu dans l'inconnu, devant composer avec les spécifications des nouvelles 800cc et la nouvelle réglementation pneumatique.

''Nous avons sélectionné les pneus pour la Turquie et la Chine en fonction du Qatar et de Jerez, en prenant en compte les résultats des essais d'après course.''

''Nous avons naturellement dû prendre en compte les caractéristiques propres de chaque circuit, nous servant des données recueillies l'an passé et nous adaptant au comportement des moins puissantes 800cc'', poursuit Yamada.

En difficulté à Istanbul et à Shanghai l'an passé, les pneus Bridgestone n'en ont pas moins obtenu des résultats intéressants. Chris Vermeulen, sur Suzuki, avait signé la pole position en Turquie, sous la pluie, avant de terminer septième en course. Quant à son équipier John Hopkins, il avait terminé au pied du podium en Chine.