Avec la venue de concurrents de plus en plus féroces comme le QuadRacer LT-R450 et les deux SX de KTM, la marque au diapason se devait de réagir. La réponse à cette attaque de masse : le
YFZ450R, une machine créée pour satisfaire les pilotes les plus exigeants et maîtriser les pistes les plus techniques.
Une réussite? Probablement oui, car ce Yamaha s’est payé de nombreuses victoires et autres podiums depuis sa dernière refonte (châssis d’aluminium, injection électronique, empattement et voies optimisés). Il a réussi à se hisser au sommet de la compétition et désire y rester.
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| Le YFZ450R est une machine créée pour satisfaire les pilotes les plus exigeants et maîtriser les pistes les plus techniques. (Photo: France Ouellet) |
Un châssis aiguisé
Au premier coup d’œil, aucun doute, on a bel et bien affaire à un VTT de compétition; bas, large et au châssis plus compact laissant libre court au mouvement du pilote. De plus, toute la géométrie revue et corrigée par rapport à la première version impressionne. L’arrière rabaissé ainsi que le devant légèrement plus haut et plus large, avec ses grands deltas doubles, paraissent tout à fait indiqués pour améliorer l’adhérence au freinage comme en virage.
Fait d’aluminium dans sa majeure partie et d’acier tubulaire dans la partie inférieure, le châssis est maintenant boulonné (l’ancien était soudé), facilitant ainsi la réparation en cas de collision. Les suspensions composées de trois amortisseurs réglables en compression lente et rapide, détente et précontrainte s’associent à la géométrie d’amortissement négative (sag), ce qui permet de conserver les pneus au sol sur les petites bosses. Ils offrent 249 millimètres de débattement à l’avant et 279 mm à l’arrière.
Un moteur évolué
Si le châssis a été le principal axe de travail des ingénieurs, le moteur méritait aussi une révision afin de répondre au potentiel du reste de la machine. Le résultat, un monocylindre de 449 cc dorénavant alimenté par un système d’injection électronique à la fine pointe de la technologie.
Il se voit lubrifié par un système à carter sec, doté d’un réservoir intégré dans la base du moteur. Il hérite en outre d’une culasse à cinq soupapes ainsi qu’un piston bombé à jupe courte conçu pour pousser le taux de compression à 11,6 : 1. La boîte de vitesses, quant à elle, reçoit un nouvel étagement des rapports pour mieux exploiter la courbe de puissance plus pointue de l’engin.
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| Un monocylindre de 449 cc est dorénavant alimenté par un système d’injection électronique à la fine pointe de la technologie. (Photo: Yamaha) |
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