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Yamaha Stryker 2011 : essai

13 octobre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Partie cycle et style élancés
De bonne facture, notamment au niveau de l’élégance et de la qualité des soudures, le cadre double berceau de la Stryker assure une rigidité accrue de la colonne de direction, question de mieux absorber le stress supplémentaire apporté par l’angle de chasse (« Rake ») bien évasé à 34 degrés. Cette partie cycle se démarque également par son empattement allongé, porté à 1750mm, un gage de stabilité en roulage normal.

Finition haut de gamme et prix très concurrentiel, la clé. (Photo: Yamaha)

Le style « chopper » impose des lignes simples et épurées – et la Stryker fait mouche à ce niveau en tous points. Son réservoir en forme de goutte d’eau, le guidon bien allongé, les canalisations et le radiateur bien camouflés, ainsi que son échappement anguleux qui pointe vers le sol à l’arrière, apportent une touche d’élégance à cette boulevardière délinquante.

Côté frein, on trouve un seul disque de 320mm et un étrier à 2 pistons à l’avant, qui laisse voir de l’autre côté la magnifique jante en alu, alors qu’à l’arrière on trouve un disque de 310mm, une dimension impressionnante pour un cruiser de cette cylindrée.

Un peu de confort
L’instrumentation complète comporte, ô bonheur, une jauge de carburant. La position de conduite étirée vers l’avant mais vivable et la selle large et bien dessinée offrent un confort acceptable pour ce type de monture, où le style prédomine toujours sur le confort ou l’ergonomie. De plus, la tête de fourche et le gros phare bien haut perchés apportent une certaine protection contre les éléments qui rend les randonnées sur l’autoroute moins ardues.

Comportement routier sain
Une telle monture au style « Bad Boy » donne l’envie de s’échapper sur la Route 66, alors que la réalité a remis nos pendules à l’heure sur une petite route secondaire entre Toronto et Bowmanville lors d’une journée d’automne pluvieuse.

Les commandes conviviales et l’accélérateur à commande électronique « throttle by wire » ultra précis facilitent la prise en main, malgré la météo exécrable. On oublie facilement les 293 kg tout plein fait, dès les 20 km/h atteints. Le centre de gravité bien bas facilite le roulage à basse vitesse sur la route comme dans la tourmente urbaine, alors que le couple autorise les relances à bas régime sans signe de désapprobation. La sonorité du moteur reste feutrée - une bonne chose qui plaît à l’oreille et au public en général.

Un angle de chasse bien évasé et un garde-boue court, les codes de base du style chopper américain. (Photo: Yamaha)
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