Châssis adapté aux usages et performances de la machine
La suspension indépendante aux quatre roues utilise deux bras triangulaires à chaque roue, alors qu’une barre anti-roulis à l’arrière aide à stabiliser la machine en virage. Les deux disques de frein avant travaillent avec un système multi-disques à l’arrière qui baigne dans un carter contenant de l’huile, afin de le protéger et de maintenir son efficacité sur terrain humide ou boueux.
Les jantes d’acier utilisent des Maxxix AT25X8-12 à l’avant et des AT25X10-12 à l’arrière, et qui m’ont semblé avoir autant de mordant dans la boue que sur sol rocailleux ou le sable. Ce choix de pneumatique me semble judicieux, car je crois qu’ils fonctionneront tout aussi bien sur la neige.
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| L’admission d’air placée très haut permet de traverser les mares plus profondes. |
Une ergonomie accueillante
J’ai bien apprécié la qualité de la finition de la Kodiak, tout comme la position de conduite qui m’a semblé des plus naturelles, avec les grandes surfaces du plancher qui donnent assez de place aux bottes pour assurer une prise solide. J’ai aussi apprécié les changements de mode de transmission qui s’exécutent facilement, l’éclairage généreux, la prise auxiliaire de 12V à droite sur la planche de bord – tout pour un pilotage confortable et facile.
Des panneaux protecteurs installés devant le différentiel et les cardans avant ainsi que sous le bloc moteur protègent ces mécanismes vulnérables, et une barre d’attelage permet de fixer une boule pour tracter une remorque. L’admission d’air placée très haut permet de traverser les mares plus profondes, aidée du faisceau de câblage étanche et de ses connecteurs scellés, le tout ajoutant à l’utilité, la sécurité et fiabilité de l’ensemble, un facteur des plus importants en rase campagne.
Dans les sentiers
Dame nature nous ayant arrosés copieusement ces dernières semaines, le terrain gavé d’eau donnait une surface de rêve pour l’essai du Kodiak 450, avec des ornières boueuses à souhait qui m’ont permis de tester sa motricité. J’ai même douté de pouvoir gravir une pente en glaise dont les ornières avaient au moins 50 cm de creux, alors que je l’ai franchie sans aucune difficulté, bien entendu en mode 4RL, c’est-à-dire avec les quatre roues motrices bloquées, en mode court.
Le Yamaha Kodiak 450 propose un quad intermédiaire à la fois léger, facile à manier et puissant. Un mélange hors pair dans une machine de première qualité.
Légère
Moteur nerveux
Transmission électronique bonne à tout faire
Laissez-moi penser!
Aucun
Photos : Matthieu Lambert
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