Enfin un quad intermédiaire qui se démarque! Car le
Kodiak 450 vient de faire peau neuve et gagne à être connu, grâce d’abord à son poids qui en fait un des plus légers de sa catégorie, ainsi qu’à son excellent rapport poids-puissance. Bien né, il démontre un excellent équilibre par ses équipements, sa tenue de route et ses performances.
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| Le Yamaha Kodiak 450 propose un quad intermédiaire à la fois léger, facile à manier et puissant. |
Moteur nerveux, transmission sophistiquée
Le monocylindre de 421cc démontre facilement son caractère bouillant en grognant comme un ours à l’effort. Les reprises arrivent toujours immédiatement, malgré l’absence d’une injection électronique, le carburateur travaillant toujours en accord avec la boîte dite Ultramatic à rapport variable (CVT), et dont les poulies, la courroie et le servo moteur se cachent dans un carter protecteur.
Et ça marche, car la transmission a fonctionné sans faute tout au long de l’essai, même complètement immergée dans une grande mare boueuse – jamais de glissement de la courroie, même dans les pires conditions. De plus, le frein moteur fonctionne assez bien pour presque éliminer le besoin de freiner, sauf en cas d’urgence.
Un bras balancier réduit les vibrations du moteur et contribue au plaisir de piloter la machine, alors que le nouveau radiateur à plus grande capacité et monté plus haut que sur l’ancien modèle ajoute à la fiabilité et la sécurité de l’ensemble lorsque vous vous aventurez hors des chemins battus.
L’électronique de la boîte « Ultramatic » permet de choisir parmi cinq modes de fonctionnement. Le mode court (L) sert aux passages difficiles pris à basse vitesse et où le couple maximum est requis, alors que le mode long (H) permet d’atteindre des vitesses plus élevées. Restent le point mort (N), la marche arrière (R), et le mode de blocage complet (Full Lock), propre au Kodiak 450, et qui bloque les roues et garantit son immobilité, un peu comme le P d’une boîte automatique de voiture.
On peut aussi choisir de rouler avec deux ou quatre roues motrices, en engageant ou libérant le différentiel central. Enfin, on peut aussi bloquer le différentiel central (seulement si la boîte est en mode ‘L’ court), ce qui synchronise les quatre roues pour les passages lents et particulièrement difficiles. En roulage normal, un petit levier de sécurité empêche de passer en mode court (L) par accident. Et enfin, le régime moteur est limité par l’électronique en marche arrière.
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| L’électronique de la boîte « Ultramatic » permet de choisir parmi cinq modes de fonctionnement. |
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