Partie cycle que l’on connaît et apprécie déjà
Basé lui aussi sur la FZ1, la partie arrière du cadre de la 8 utilise l’acier plutôt que l’alu du donateur. Des étriers Monoblocs (usinés d’une seule pièce) à quatre pistons, en monte radiale, et deux disques flottants de 310mm assurent un freinage progressif, sans sensation de flou lors d’arrêts plus appuyés. Des roues en alliage exclusives aux 8 utilisent les mêmes dimensions de pneus que la R6 (120/70/17 et 180/55/17.) Prête à rouler, la FZ8 fait 212kg alors que la Fazer 8 ajoute 4kg de carénage.
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| Le carénage de la Fazer 8 assure une belle protection pour le haut du corps, laissant les jambes aux soins d'un pantalon adapté pour le mouillé ou le froid. (Photo: Yamaha) |
Sportive et confortable – est-ce possible?
Les 8 ne présentent aucune mauvaise surprise au chapitre de l’ergonomie, en offrant un excellent niveau de confort, et ce, sur une machine à vocation presque sportive. Tout y est : selle bien moulée et presque moelleuse, repose-pieds isolés sur caoutchouc, et ensemble carénage – saute-vent qui protège le haut du corps sur la FZ8 et un carénage plus complet sur la Fazer 8.
La position de pilotage, identique à une FZ1 et donc légèrement plus portée vers l’avant que sur la FZ6R, place le pilote pour l’attaque, surtout s’il sait s’accommoder du réservoir plutôt large au niveau des cuisses, ce qui complique les manœuvres de déhanchement. La selle du pilote penche un peu trop vers l’avant, me poussant contre le réservoir et nuisant au confort ailleurs qu’en pleine attaque sur une piste.
L’instrumentation bien pensée comporte même une jauge à carburant (beaucoup plus informative qu’un témoin de réserve et le décompte des kilomètres qui restent) ; il n’y manque qu’un indicateur du rapport engagé. Dommage également que les pneus Bridgestone BT021 de série manquent nettement de mordant en virage, car choisis par Yamaha afin de favoriser le roulage touristique plus calme et une longue vie, plutôt que le roulage plus sportif avec des pneus qui useraient plus vite.
Selon moi, Yamaha devrait équiper les deux modèles (surtout la FZ8) d’une monte légèrement plus collante, comme le BT016, mieux adaptée au niveau de sportivité de la machine. À chacun de choisir son démon lors du premier remplacement !
L’équilibre parfait en selle
En roulant, l’équilibre des masses avant/arrière se fait rassurant, alors que la moto coopère avec le pilote sans donner l’impression que l’avant hésite ou que l’arrière traîne la patte. Les 8 proposent un compromis intelligent entre l’agilité et la stabilité, et jouent le jeu parfaitement dans les enfilades attaquées plus sportivement. Elles vous rendent tout le plaisir de pilotage d’une sportive, sans avoir à se plier en quatre pendant des heures à la recherche de la dernière pointe de vitesse en virage.
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| Un compte-tours analogue, indicateur de vitesse digital, et d'autres informations passées sous forme d'icônes. J'ai aussi fort apprécié les gros miroirs bien au large. (Photo: Yamaha) |
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