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Victory Vision Tour Premium 2009 : essai routier

22 mai 2009

par Marc Cantin , moto123.com

Différente, et surtout bien réussie

Parlons d’abord de la première chose qui nous frappe, et nous frappe fort, lorsqu’on pose les yeux sur la Vision : son style. Les mots me manquent pour la décrire, et je me contenterai de « futuriste », car elle ne ressemble en rien à une moto du passé, pas plus qu’elle ne soit l’évolution d’un modèle précédent!

La Vision offre une expérience de conduite toute en douceur.

Bon, maintenant que la question est réglée, découvrons d’où elle nous arrive. Victory a lancé sa première moto en 1997, la V92C aux allures peu banales pour dire le moins. Une deuxième génération arriva au début des années 2000, avec le même groupe propulseur mais un look beaucoup plus élégant que les premières machines. Toutes les Victory utilisent le même moteur, issu du 92, un bicylindre en V refroidi par air et huile, maintenant poussé à 100 et 106 po. cu, et doté d’une boîte à 5 ou 6 rapports selon chaque modèle.

La Vision 2009 utilise la version de 106 po.cu. (1,7 litre) du moteur familial, la plus récente et puissante, jumelé à la boîte à six rapports. Sur cette boite, le dernier rapport sert surtout à réduire le régime moteur sur route et donc aussi le bruit et la pollution – ainsi le veulent les gouvernements! Un embrayage facile à utiliser et une transmission finale à courroie Kevlar complètent le groupe propulseur. Nous avons aussi pu quantifier la puissance et le couple malgré la discrétion systématique des manufacturiers, respectivement 95 chevaux à 5 000 t/min et 109 pi-lb de couple à 3 500 t/min, avec 98 lb-pi déjà sur le piton dès les 2 000 tours.

La taille et le poids de la Vision nécessitent un châssis et des suspensions solides, capables de bien supporter les lourdes charges sur de longues randonnées. Le châssis ponton ressemblant à un pont fait l’affaire, la suspension avant non réglable et la suspension arrière à pré-charge réglable s’avèrent à la hauteur, alors que les deux disques avant et le disque arrière relèvent aussi le défi, pourvu qu’on freine des deux bouts lorsqu’on cherche un retardement maximal. Les deux pédales, placées pour en permettre l’utilisation sans avoir à lever le talon du marchepied, facilitent les passages de rapports et, surtout, le dosage du frein arrière. Rien de pire que de se retrouver le pied droit en l’air lorsque l’on freine de l’arrière, ce qui transfère notre poids vers l’avant, et donc augmente la pression sur la grosse pédale de frein macho et trop élevée.

La raison d’être d’une routière est de prendre la route pendant des heures dans un confort et un degré d’efficacité suffisamment élevés pour qu’on puisse apprécier le voyage tout en demeurant assez en forme pour maintenir la vigilance extrême nécessaire à sa sécurité. Et à ce niveau, la Vision brille. L’équipe au Minnesota a dû passer des mois à peaufiner l’aérodynamique sur ordinateur, dans des souffleries comme sur la route, car cette grosse moto offre la bulle de conduite la plus silencieuse et sereine de toute monture que j’ai conduite à ce jour. L’air derrière le carénage avant demeure complètement stable, à tel point qu’il y deviendra peut-être étouffant lors de brûlantes journées d’été.

La Vision 2009 utilise la version de 106 po.cu. (1,7 litre) du moteur familial, la plus récente et puissante, jumelé à la boîte à six rapports.
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