Sur des surfaces plus glissantes, j’aurais cependant aimé compter sur un système de freinage intelligent, comme celui offert par Kawasaki (K-ACT) ou le C-ABS de Honda. Je m’attends à ce que d’autres fabricants proposent de tels systèmes de freinage gérés par l’électronique et dits « Brake by wire » ; entre-temps, l’arsenal de la Thunderbird me satisfait.
Le gros pneu arrière (200 millimètres) ne gêne pas les changements de direction typiques du pilotage d’une telle machine, dont la garde au sol limitée réduit la prise d’angle. J’avoue ne pas avoir recherché les limites d’adhérence – les pneus froids glissant alors trop facilement. Le 200 s’intègre bien à la bête, et contribue à sa stabilité – pas de problème à ce niveau.
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| L'avant bien ossu accepte facilement des charges de freinage et les coups et bosses. J'ai aussi fort apprécié les deux disques avant, après les avoir bien limés sur cette moto qui sortait à peine de la caisse. |
La suspension absorbe facilement tout ce qui n’était pas un cratère, les ressorts et l’amortissement en compression avant éliminant les chocs en butée tout au long de mes randonnées, tout comme le faisait la suspension arrière d’ailleurs. De plus, l’amortissement arrière en détente contrôle bien l’effet catapulte des ressorts et ne vous envoie pas en l’air au passage de bosses plus sévères. Bravo Triumph du calibrage de ces suspensions.
En ville, le centre de gravité placé bien bas favorise un pilotage décontracté, bien qu’il faille toujours tenir compte de la largeur du guidon et des rétros lors de manœuvres plus serrées – car on ne parle pas ici d’un scooter ou d’une petite moto urbaine.
Verdict
Affichant un prix comparable aux H-D Dyna de base, la Thunderbird arrive mieux nantie : plus de couple et de puissance, une tenue de route plus douce ainsi qu’une finition supérieure. En fait, elle se montre même plus attrayante à mes yeux que les modèles Softail plus dispendieux. Les comparaisons avec les cruisers japonais révèlent que le prix de cette Triumph est aussi très concurrentiel à ce niveau.
Que dire d’autre? Rouler en Harley veut dire appartenir à la grande famille d’inconditionnels qui croient fermement à l’évangile selon St-Milwaukee et en suivent les règles sans se poser de question. Par contre, rouler en Thunderbird affiche un esprit indépendant, voire un peu rebelle, à bord d’une moto différente, plus performante et racée, et plus encore avec le kit 1700.
Le choix est difficile… et je suis bien content de ne pas avoir à le faire avec mon pognon!
Puissance et couple
Roulement doux
Facilité de conduite en toute circonstance
Style compact et rebelle
Vibrations justes à point
Accessoires Triumph pour personnaliser votre machine
Selle plus ou moins adaptée pour les gros gabarit
Aucun
Photos : Marc Cantin
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