Les chiffres de performance de ce moteur surpassent ceux du Twin Cam standard de Harley-Davidson (le TC96), qui répond à peine aux exigences des jeunes pilotes ou des grands randonneurs. Bien que le moteur de 1600cc de la Thunderbird développe 15 % plus de couple à un régime nettement plus bas, Triumph offre quand même un kit « gros pistons » qui fait passer la cylindrée de 1600 à 1700cc (+ 6%), la puissance à 100 chevaux (+ 18%) et le couple à 115 lb-pi (+ 6%). On parle ici d’environ 2000 $Ca pour l’achat et l’installation du kit par votre cojncessionnaire.
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| Une machine simple, comme on les aimait à l'époque et comme on les aime encore. |
De telles augmentations de couple et puissance se sentent au guidon, surtout lorsque vous jouez avec des Harley CVO à moteur TC110 les plus rapides, ou les machines japonaises les plus puissantes.
La hausse de couple, directement proportionnelle à l’accroissement de la cylindrée, me porte à croire que les concepteurs ont su laisser au moteur son tempérament coupleux. L’augmentation nette de la puissance (18% totale - 6% due au déplacement ajouté = 12% net) provient donc de deux sources : d’une savante reprogrammation de l’ordi de bord, mais aussi d’une optimisation produisant la puissance maximum plus haut en régime, disons 5300 tr/min au lieu de 4850 tr/min. Que du bon selon mes critères à tendance « sportive. »
Et pour les fanas issus des sportives (comme moi), mieux vaut utiliser l’embrayage pour assurer des passages de rapport en douceur, car l’inertie du gros moteur ne permet pas les passages rapides sans utiliser le levier d’embrayage.
Le bon châssis et la bonne suspension
Le cadre en acier tubulaire garde tout sous contrôle à n’importe quel moment, autant en ligne droite qu’en freinant fort en virage ou au passage de gros trous. Idem pour la suspension, avec la fourche Showa de 47 millimètres bien à la hauteur, et les deux amortisseurs arrière réglables en pré-charge.
Les deux disques et étriers à quatre pistons avant se sont avérés solides, surtout avec l’apport du frein arrière, et que l’ABS en option fonctionne avec discrétion et efficacité.
Ergonomie typique d’un cruiser
Une selle basse et moelleuse, un guidon large et des repose-pieds à la fois bas et avancés; voilà un trio qui plait au pilote et projette l’image voulue. Côté ergonomie, c’est assez réussi, même pour un non-fana du cruiser comme moi. Quant au style, la Thunderbird fait tourner les têtes autant que les motos haut de gamme de Harley, du moins d’après les réactions que j’ai observé en France.
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| On discerne la courbure accentuée de la selle avant. Observez aussi la hauteur de la selle du passager, afin de lui permettre de bien voir par dessus l'épaule du pilote, et d'éviter le choc des casques au freinage. |
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