LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version

Triumph Street Triple R 2011 : essai

11 janvier 2011

par Dustin A. Woods , moto123.com

C'est en affrontant l'adversité et l'imprévu qu'on teste véritablement une machine (et son pilote). Un matin, en gravissant une pente moyennement abrupte sur une chaussée aussi froide que mes pneus, j'ai ouvert les gaz un peu trop rapidement, ce qui a fait dérober le train arrière et m'a privé de son contrôle. Heureusement, j'avais déjà vécu pareilles situations avec des motos explosives qui m'ont fait douter de mes chances d'en sortir indemne.

Instinctivement, j'ai relâché l'accélérateur en douceur et j'ai tenu bon jusqu'à ce que l'engin reprenne le droit chemin. Je ne voudrais pas en faire une habitude, mais il reste que la Street Triple R offre une maîtrise et une précision naturelles, voire intuitives.

Très jeune, je suis tombé en amour avec le sport de la moto en raison des sensations viscérales qu'il procure. On peut voir, entendre et sentir un tout autre monde qu'en voiture. Aussi plaisant et peu dérangeant qu'il soit au ralenti, le triple-cylindres de 675 cc devient carrément diabolique dans les hauts régimes grâce à une boîte à six rapports rapprochés qui rend l'expérience encore plus stimulante.

Comme si les 105 chevaux et 50 livres-pied de couple ne suffisaient pas à encourager des folies de la part du pilote, le double échappement haut libère un grondement ô combien grisant à l'approche de la zone de régime critique.

Le triple-cylindres de 675 cc devient carrément diabolique dans les hauts régimes grâce à une boîte à six rapports rapprochés qui rend l'expérience encore plus stimulante. (Photo: Dustin Woods/Auto123.com)

Refroidir les ardeurs de la bête n'est vraiment pas une mince tâche, mais les freins Nissin avec deux disques de 308 millimètres et étriers radiaux à quatre pistons à l'avant ainsi que simple disque de 220 millimètres et étrier à un piston à l'arrière effectuent un boulot miraculeux.

La version R de la Street Triple profite également d'une suspension entièrement ajustable (précharge, compression et détente) aux deux extrémités, soit une fourche inversée Kayaba de 41 millimètres et un amortisseur Kayaba simple avec réservoir embarqué.

Pour 11 199 $, il est difficile de trouver une bagarreuse de rue aussi complète et divertissante. On utilise parfois des euphémismes tels que «moderne» et «singulière» pour décrire une moto plus ou moins attrayante, mais la Triumph Street Triple R 2011 paraît à la fois chic et contemporaine tout en dégageant un air classique et sophistiqué.

Ceux qui recherchent une monture pas comme les autres, que ce soit en termes de performance, de style et de sonorité, ont tout intérêt à considérer cette belle Anglaise. Ça faisait longtemps que je n'avais pas souri autant en conduisant une moto... même si tout le reste de la journée allait mal!

Plus
Tenue de route agile et intuitive
Son d'échappement grisant
Design unique et accrocheur

Moins
Réponse de l'accélérateur
Rayon de braquage
Éclairage du tableau de bord dérangeant et distrayant
De grâce, une jauge à essence, svp!
<< 1 - 2