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Triumph Street Triple 2010 : essai

16 juin 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Par contre, à l’attaque sur revêtement abîmé, le piètre amortissement de la fourche réduit l’adhérence, en plus de créer un léger effet de guidonnage. Heureusement, l’amortisseur arrière mieux calibré offre un meilleur compromis entre le confort et la tenue de route. Les suspensions non réglables et calibrées à l’usine feront l’affaire des amateurs plus calmes, alors que les plus excités parmi nous devront se tourner vers la Street Triple R, qui arrive de série avec des suspensions réglables de meilleure qualité.

Même si elle ne dispose pas des freins haut de gamme de la R, ceux de la Street Triple surprennent, faciles à doser et assez puissants pour permettre de pousser sur une route sinueuse, où le commun des mortels n’en demandera pas plus. De plus, ils font preuve d’une progressivité qui rassure le pilote.

Elle se distingue de la masse (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Double personnalité
La Triumph Street Triple possède deux personnalités distinctes, passant facilement de machine plaisante et confortable au quotidien, à un jouet sur route sinueuse.

La Street Triple fera l’affaire pour la plus grande partie des amateurs, avec sa belle recombinaison de performance, confort et docilité. Les plus excités préféreront la variante R, capable de pousser plus fort, pour augmenter d’un certain niveau le plaisir sur une belle route ou en piste. Pour ce qui en est de la version de base, je me passerais facilement des freins plus puissants et de la selle deux tons de la R, mais assurément pas de ses suspensions réglables haut de gamme pour le léger supplément demandé.


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