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Triumph Street Triple 2010 : essai

16 juin 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Ergonomie vivable, presque confortable, faite pour le plaisir
La Street Triple offre une position de conduite aux tendances conviviales, avec les genoux pas trop pliés et le torse juste assez penché pour permettre au pilote de jouir confortablement des lignes droites comme des virages, quels que soient la vitesse et le niveau d’attaque. La selle du pilote, moulée pour la conduite sportive, assure un niveau de confort acceptable, alors que la selle du passager gagnerait à être mieux rembourrée. Le modèle 2010 reçoit un tout nouveau tableau de bord auquel se sont ajoutés multitude d’infos par rapport à 2009. On y retrouve maintenant la consommation moyenne, l’heure, le rapport engagé, et pour l’amateur de roulage en piste, un témoin de régime réglable pour indiquer au pilote quand monter de rapport.

Moulée pour la conduite sportive, la selle assure néanmoins un bon niveau de confort (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Vive comme une éclaire
En bonne Street Fighter, la Street Triple offre une protection élémentaire contre vent et pluie, à l’aide du petit saute-vent au dessus du tableau de bord. Et si vous en voulez plus, le catalogue d’accessoires Triumph des plus fourni propose 2 modèles de pare-brise qui rehaussent le style de la machine en plus de mieux protéger. Je vous recommande cependant de faire votre petite enquête avant de sauter sur ces solutions, afin de bien vous assurer que ces éléments travaillent vraiment mieux que le saute-vent d’origine pour votre gabarit.

En plus des aspects pratiques, comme la selle placée à 800mm du sol et d’accès facile, la Street Triple séduit grâce au caractère viril du moteur et à son dynamisme. Ces aspects débordent nettement de ce à quoi les standards de moyenne cylindrée, aussi sportives soient-elles, nous ont habitués. Le moteur se montre toujours vif et prêt pour l’action, alors qu’il répond présent sans hésitation à tous les régimes. La moto, courte et mince, se prend en main avec aisance, et vous incite à pousser le rythme presque en décollant. Une seule montée du moteur vers la zone rouge, perchée à 13 000 tr/m, suffit pour nous plonger dans une ambiance course, alors que l’on reconnaît le caractère enivrant de la machine, agrémenté d’un grondement bien à elle.

La direction vivace accepte les changements d’angle sans broncher, presque comme une Supermotard - agile au possible au prix d’une réduction facile à vivre de sa stabilité. À l’attaque sur une petite route de campagne, cette agilité et la verve de son moteur vous donnent envie de rebrousser chemin et refaire un bel enchaînement de virages.

Un poste de conduite sans fioriture (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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