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Triumph Sprint GT 2011 : essai

15 octobre 2010

par Marc Cantin , moto123.com

En plus de la Sprint ST avec sa mission de tourisme à l'accent sportif, Triumph a maintenant lancé la Sprint GT 2011, une moto de tourisme haute performance. De plus, un modèle « Aventure » plus spécialisé pour un usage mixte, arrivera le 1er novembre prochain. On en parle d’ailleurs à images et mots couverts au http://www.triumphadventure.com.

Un style élégant et classique, avec quelques caractéristiques propres aux machines destinées au tourisme, comme les rétros et les valises de taille généreuse. (Photo: Marc Cantin/Moto123.com)

On bouge chez Triumph, qui a lancé trois nouveaux modèles pour l’Europe lors du Salon de la moto de Cologne (LINK ICI), et quatre autres nouveautés arriveront lors du Salon de Milan dans quelques semaines.

Mais revenons à la Sprint GT 2011, une évolution de la ST qui se concentre sur les besoins des amateurs de tourisme sur plus grandes distances, en roulage mollo comme plus sportif pour les mordus. Concrètement, on parle de convivialité en solo comme à deux, d’une impressionnante capacité pour les bagages, d’une suspension conçue pour rouler solo en douceur, de réglages pour rouler à deux et bagages, ou pour un pilotage plus sportif sur des chemins sinueux.

Parlons couple
Le moteur à trois cylindres de 1050cc de la GT demeure une pierre angulaire de la gamme Triumph, fournissant une combinaison des plus amusante de couple, puissance, bruits et sensations excitantes.

Les avantages du triple s’expliquent presque facilement en le comparant aux configurations 2- et 4-cylindres plus usuelles. Le bicylindre brille au niveau du couple, mais développe moins de puissance maximale qu’un quatre cylindres dû aux pièces en mouvement alternatif (montées et redescentes des pistons et bielles) plus lourdes (pistons et bielles) que sur le 4-cylindres. Cet excédent de masse et d’inertie, qui aide à produire plus de couple, limite cependant le régime maximal des 2-cylindres, justement là où on trouve la puissance maximale des 4-cylindres.

On comprend alors qu’un plus petit fabricant en quête d’une image exclusive puisse fendre la poire et opter pour un compromis à la fois efficace et unique, en plus de coûter moins cher à fabriquer qu’un 2- ou 4-cylindre plus compliqué. Et sans parler du grognement unique de cette configuration.

Pour la GT, le triple intègre les derniers développements techno, comme un échappement 3 dans 1 en acier inoxydable plus efficace, une électronique améliorée qui élève la puissance maximale à 128 chevaux (soit 5 de plus que les anciens modèles) à 9200 tours/minute, et tandis que le couple passe à 80 lb-pi à seulement 6300tr/m, avec en bonus plus de couple de 2500 à 9500 tours-minute.

Les pilotes plus enveloppés apprécieraient un tantinet plus d'espace entre la selle et les pédales, et une transmission finale par arbre et cardan ajouterait beaucoup à la valeur et au standing de la Sprint GT. (Photo: Triumph)
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