J'ai été un peu étonné de la quantité de vent relativement faible qui m'a atteint sur l'autoroute, pour une monture sans aucune protection, bien sûr. En essayant de suivre le flot du vent avec ma main, j'ai découvert que le fait d'être assis bas et d'avoir l'instrumentation et le phare au niveau du milieu du torse aidait à soulager la pression d'air, juste assez pour rendre des vitesses d'autoroute confortablement soutenables.
Conclusion
Si le thème "sportif" de la Speedmaster est à prendre avec un grain de sel, il n'en demeure pas moins que la dernière variante de la Triumph Bonneville s'avère une petite custom étonnamment sympathique qui fait bien peu de choses mal. Même sa mécanique, qui va pourtant à contre-courant de la coutume du genre, trouve le moyen de se faire pardonner son écart de style une fois qu'on lui a laissé une chance de s'exprimer. Pour les 11 999 $ qu'elle commande, on pourrait toutefois envisager plusieurs choix considérablement plus intéressants du point de vue des sensations mécaniques et des performances. Mais aucun ne serait une Triumph. Et c'est là que réside l'attrait principal de la Speedmaster.
Les +
Les jolies lignes, habilement adaptées de l'America
Le comportement sain de la partie cycle
La mécanique beaucoup plus vivante que sur l'America
Les -
Le prix, plus ou moins 3 000$ plus élevé que la concurrence
Le manque de présence du Twin parallèle, par rapport à un V-Twin
La pédale de frein, qui semble toujours gêner la position du pied droit
Bilan
Maniabilité/direction: 4/5
Tenue de route: 3/5
Stabilité: 3/5
Agrément moteur/performances: 3/5
Boîte de vitesses: 4/5
Confort routier: 3/5
Freinage: 3/5
Finition/équipements: 4/5