LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version

Triumph Scrambler 2010 : premières impressions

15 mars 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Un twin attachant
Avec son calage à 270 degrés, le bicylindre parallèle de la Scrambler ne produit presque aucune vibration. Des faux carburateurs projettent une apparence « Amal », les horribles patentes anglaises de l’époque et impossibles à garder bien réglées pour plus d’une heure, tout en cachant l’injection électronique élémentaire (il faut encore actionner un étrangleur manuel pour le démarrage à froid) mais fort efficace, un cadeau après les carburateurs, une technologie maintenant dépassée, sur les premières versions de la Scrambler.

Avant l'utilisation de métaux plus durs et de couchages qui protègent les tubes de fourche, ces soufflets faisaient la job, du moins jusqu'à ce que l'eau s'y infiltre et aide à la création de rouille. Aujourd'hui, les soufflets font partie entière du look, en plus d'ajouter à la protection contre cailloux, arbres, et autres incidents de parcours. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Le bicylindre refroidi par air, comme à l’époque, délivre 58 ch à 6 800 tr/m et 50 lb-pi de couple à 4 750 tr/m. Dès la prise en main, on voit que Triumph a mis le paquet pour reprendre non seulement l’allure des machines de l’époque, mais aussi le comportement facile à vivre de leurs moteurs. Les machines modernes nous ont comblés de performances faciles, alors que ce moteur nous ramène à l’époque des moteurs qui travaillaient fort et le laissaient savoir à l’approche du régime maximal. Les bruits mécaniques et un échappement facile à écouter sur les machines de série ajoute à la nostalgie, alors qu’un pot Arrow tiré du catalogue d’accessoires Triumph produisait trop de bruit selon mes goûts.

En ville, on profite naturellement d’un couple surprenant et sans à-coups dès les 2000 tr/min. Le levier d’embrayage à câble au fonctionnement léger et facile à doser offre un réglage en écartement sur 4 positions, alors que la boîte permet de passer les 5 rapports en douceur, comme le font toutes les boîtes modernes, encore ici du travail bien accompli de la part des concepteurs.

Tout ce qu’il faut pour mixer les types de roulage
La plus polyvalente des Triumph rétros, la Scrambler nous arrive avec tout ce dont vous aurez besoin pour aller à la découverte de merveilleuses régions sur route pavée ou sur belles routes et sentiers non pavés : selle solo avec porte-bagage (ou selle biplace en option), protège-carter, guidon hors-route plutôt large et relevé, tableau de bord minimaliste, échappement relevé et pneu à crampons double-usage – et j’oubliais presque, le moteur qui joue le jeu et vous facilite la vie.

La selle bien large et placée à 825mm du sol assure un confort traditionnel en solo pour les plus de 1,70m, assez pour rouler toute la journée le sourire aux lèvres. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
<< 1 - 2 - 3 >>