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Triumph Scrambler 2010 : premières impressions

15 mars 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Moto mythique des années 60, la Scrambler fait partie de la gamme néo-rétro populaire qui se vend très bien pour Triumph. Nous l’avons roulée lors de notre séjour à Daytona au Bike Week 2010, et j’avoue avoir été surpris du plaisir à son bord, nettement au-delà de mes expectatives.

La Scrambler vous fera vivre au rythme des années 60, alors que le débattement des suspensions hors-route se limitaient à quelques pouces additionnels, et que l'on remontait bien haut l'échappement afin de le protéger en cas de chute et sur les sentiers accidentés, même si le mollet droit se cuisait au fil des heures. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

L’arrivée massive des machines japonaises au début des années 70, avec leurs démarreurs électriques et un niveau de qualité encore jamais vu sur une moto, a tué l’industrie de la moto en Angleterre. Car les Anglais restaient trop attachés aux anciennes configurations de moteurs, disposaient de métal de qualité douteuse, et utilisaient leur machinerie de fabrication d’avant-guerre, et maintenant ruinée par l’âge et l’usure après avoir fabriqué du matériel de guerre de 1940 à 1945.

John Bloor a repris le nom et relancé la marque avec une toute nouvelle gamme sortie en 1991. Aujourd’hui, Triumph va de succès en succès avec des modèles bien identifiés et différents de la grande masse, comme les Daytona 675 et Street Triple, la famille de trois cylindres 1050, et une gamme néo-rétro pour séduire les nostalgiques parmi nous.

Machine à voyager dans le temps
La Scrambler, le nom donné par les Anglais au motocross à la fin des années 40, propose de revenir aux années 50 et 60, avec une machine plus fiable, performante et de meilleure qualité, tout en rappelant Steve McQueen et les divers films américains de l’époque, avant que Harley-Davidson ne devienne omniprésent dans l’esprit des gens et remplace Triumph à ce niveau.

Sa petite selle moulée comme celle des machines d’après-guerre, sa peinture vert mat qui lui donne un air militaire de l’époque, ses pneus à crampons au profil carré, ses soufflets de fourche et ses deux grands échappements haut placés qui longent toute la machine, donnent un peu l’impression qu’elle nous arrive tout droit d’un musée. Cette impression arrête cependant en apercevant le disque avant, les fils de contrôle de l’injection qui arrivent dans les faux carbus, et la qualité de la machine.

L'apparence du moteur tout de noir évoque bien la version des années 60, avec de faux carburateurs du style Amal de l'époque, qui cachent le système d'injection électronique plus moderne. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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