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Triumph Bonneville 2010 : essai

9 avril 2010

par Marc Cantin , moto123.com

Confort apaisant
La position de pilotage droite avec les jambes agréablement dépliées me conviendrait pour n’importe quelle randonnée de moins de 12 heures par jour… avec ou sans un passager qui profiterait d’une ergonomie et d’un confort similaires. L’indicateur de vitesse et le tachymètre me rappellent ces bons vieux cadrans Smith ou Jeager d’autrefois, auxquels on a ajouté quelques témoins lumineux pour éviter la panne d’essence, de pression d’huile ou de jus dans la batterie. Tous les leviers et boutons se retrouvent à la portée des doigts et s’avèrent faciles à manipuler, et le gros disque simple avec étrier à deux pistons à l’avant se montre tout aussi facile à utiliser.

On voit bien les soufflets sur les poteaux de fourche, la belle peinture sur le réservoir, et les petits échappements en mitrailleuse à l'arrière. (Photo: Philippe Champoux/ Moto123.com)

À vous de choisir votre la destination!
Rouler la Triumph Bonneville me ramène à mon adolescence alors que j’empruntais les James ou Francis Barnett (deux marques longtemps disparues) et autres BSA 125cc du voisin, avec une Jawa 250 ou diverses Norton ou Triumph à l’occasion. Je souris encore autant sur la Bonneville moderne qu’à l’époque.

J’ai essayé une Thruxton moderne lors de son lancement en 2003, et laissez-moi vous dire que le comportement de ces modèles Triumph a changé du tout au tout depuis. L’injection électronique de série fonctionne infiniment mieux que les carburateurs de la Thruxton 2003, étouffés pour respecter les normes antipollution de l’époque. De même, la partie cycle a gagné en stabilité et en confort, au point de pouvoir attaquer un virage en freinant de l’arrière et laisser une pâle mais visible trace noire à la sortie.

La Bonneville se veut conviviale sur la route, ce qui explique sa popularité (ainsi que celle de l’America et de la Speedmaster) auprès des débutants, des pilotes plus légers et de ceux qui renouent avec le sport.

Personnellement, j’ai beaucoup aimé la position et la conduite offertes, quoiqu’un peu plus de fougue aurait fait mon bonheur. Mais attention aux bagages, car ajouter des sacoches ordinaires à cette moto serait comme dessiner une moustache à la Joconde… à moins qu’on parle d’un petit sac de couchage enroulé et lacé au guidon, de bagages en canevas ou en cuir, ou d’un gros sac militaire en canevas attaché ficelé à l’arrière. De plus, votre équipement perso doit comprendre un long manteau du style «Trench Coat» de la deuxième guerre mondiale et un demi-casque de la même époque, servis à la moderne bien sûr!

Essayez-en une, vous serez surpris!

Plus
Le style, mec
Performance honnête à prix raisonnable
Convivialité et agilité
Encore une fois, le style!

Moins
Faible garde au sol en virage (ça risque d’accrocher)
Manque un 2e disque à l’avant, surtout si vous allez un peu en piste










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