LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version

Triumph Bonneville 2010 : essai

9 avril 2010

par Marc Cantin , moto123.com

La plus célèbre et la plus légendaire Triumph de l’histoire demeure encore aujourd’hui la Bonneville, un fait bien connu et compris par les têtes dirigeantes de la boîte. En fait, le style rétro de Triumph se vend bien ces temps-ci et la Bonneville sert de modèle phare à une gamme qui comprend aussi les Bonnevilles SE et T100, la Scrambler , la Thruxton, la Speedmaster et l’America. Ensemble, ces jolies motos dominent les ventes de la marque — un sage investissement de la part du fabricant anglais.

Dix heures le soir, dans un stationnement désert en Floride - le moment idéal de démontrer les airs de famille de la Bonneville T100 à gauche, et la Thruxton, avec son échappement Arrow un peu bruyant mais tout de même de mise. (Photo: Philippe Champoux/ Moto123.com)

Nous avons passé une journée avec la Triumph Bonneville 2010 lors du Bike Week à Daytona. C’était l’occasion pour moi de revivre mes premières années en moto, même s’il s’agissait d’un modèle nettement plus moderne et sophistiqué que les premières-nées de 1959. Dieu merci, on nous fait grâce des faiblesses de l’époque, comme l’allumage Lucas, les carburateurs Amal, ou encore les freins à tambour et les amortisseurs Girling inefficaces. La «Bonnie» représentait le summum à l’époque, mais Dieu merci, les machines d’aujourd’hui ont beaucoup évolué dans le bon sens.

La Bonneville 2010 offre ainsi une saveur totalement différente des modèles d’avant 1974. Elle en préserve le look et le cachet, alors que son efficacité, ses performances, sa conscience sociale et sa fiabilité sont de très loin supérieures.

Saine mécanique

Le bicylindre vertical de 865 cc exclusif à la famille rétro et refroidi à l’air, utilise l’injection électronique de série, habilement intégrée dans de faux carburateurs Amal pour conserver le style de la Bonneville originale. La boîte compte cinq rapports bien étagés en fonction du couple généreux du moteur sur toute la plage de régime utile, de façon à délivrer des performances plus qu’adéquates selon les normes contemporaines – et beaucoup plus que les modèles d’époque.

La rigidité du châssis ainsi que l’efficacité des freins et de la suspension suivent dans la même veine, transformant la Bonneville en une standard compétente et satisfaisante, apte à tous les types de pilotage, surtout si vous ne recherchez pas votre plaisir dans une accélération à vous en arracher les dents.

L'essentiel seulement, sans chrome ou plastique, comme on les voyait à l'extérieur d'un Pub Londonien durant les années 60. (Photo: Philippe Champoux/ Moto123.com)
1 - 2 >>