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Suzuki SFV 650 Gladius 2009 : essai routier

17 juillet 2009

par Marc Cantin , moto123.com

L’instrumentation facile à consulter comprend un indicateur de rapport, un tachymètre analogique, un indicateur de vitesse numérique et les témoins habituels. Pas de gauge à carburant, toutefois. De plus, l’absence de protection contre le vent et les autres intempéries fait en sorte que le pilote doit tout encaisser avec la tête et le torse dès qu’il roule à haute vitesse (80 km/h et plus). Personnellement, je m’installerais un petit pare-vent afin de créer ma propre bulle anti-pluie pour les randonnées de tourisme. Ceci dit, il ne devrait pas être trop gros de sorte que l’air puisse circuler et me garder au frais.

L’instrumentation facile à consulter comprend un indicateur de rapport, un tachymètre analogique, un indicateur de vitesse numérique.

Gros cœur dans un petit corps
La Gladius a hérité d’un des meilleurs moteurs au monde, qu’on retrouve d’ailleurs sur plusieurs modèles de la marque. Toujours très compétent, il profite de sages retouches afin de s’adapter à la vocation plus calme de la Gladius. Ainsi, le couple est plus généreux et plus constant sur l’ensemble de la plage de régime utile, la réponse de l’accélérateur est instantanée, les vibrations sont absentes et la puissance est suffisante pour permettre de voyager à deux avec quelques bagages. Croyez-moi, ça marche – grâce à l’injection électronique optimisée, à la forme retravaillée des cames, aux tubulures d’admission plus petites ainsi qu’à la boîte de vitesses et à l’embrayage aussi légers à opérer que sur une 250.

Ces modifications font en sorte que le moteur de la SV650 originale perd trois chevaux et gagne une livre-pied de couple. Dur à croire quand on repense à la réactivité accrue et à la puissance toujours adéquate de la Gladius quand le besoin s’en fait sentir. Vraiment, une baisse de puissance de 5 % est trop faible pour faire une quelconque différence, à part bien sûr sur un circuit. Lorsqu’on pousse à fond, le moteur grimpe joliment jusqu’à la zone critique à 10 500 tours/minute… et il reste encore 1000 tours/minute avant que le coupe-feu n’intervienne, question de sauver un changement de rapport entre deux virages, si vous êtes ainsi motivé.

La Gladius a hérité d’un des meilleurs moteurs au monde, qu’on retrouve d’ailleurs sur plusieurs modèles de la marque.
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