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Suzuki GSX1250FA ABS 2010 : essai

13 août 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Et ça marche, car on peut se permettre des arrêts à pleine charge comme si vous jetiez l’ancre, alors que les suspensions assurent un bon niveau de confort sur nos routes défoncées grâce à leur souplesse et leur débattement.

Ergonomie standard confortable, à tendance sportive
La position de pilotage de la GSX1250FA demeure identique à l’ancienne Bandit, avec sa selle réglable en hauteur. J’aime beaucoup la position de conduite de la FA : légèrement penché vers l’avant et juste assez pour se protéger derrière le carénage intégral et le pare-brise efficace et doté d’un déflecteur réglable. La position demeure tout de même assez relevée pour permettre de conserver une vue d’ensemble sur le paysage sans avoir à se relever la tête et se stresser le cou. De plus, les repose-pieds placés directement sous la selle permettent au pilote de se soulever l’arrière-train pour amortir les pires bosses ou de se déhancher en virage.

Et heureusement pour les touristes parmi nous, la 1250 offre assez d’espace pour permettre au pilote de porter un petit sac à dos, même à deux sur la machine.

Suzuki a aussi annoncé une version tourisme de la 1250, la Bandit 1250 SEA ABS Touring, avec des bagages latéraux et à l'arrière de série. (Photo: Suzuki)

Une routière puissante et polyvalente
Le moteur pousse fort dès les 3000 tr/m et monte en régime d’une façon constante pour ensuite s’essouffler à l’approche de la zone rouge, le prix à payer pour un couple des plus généreux à très bas régime. Cette limite se sent nettement par rapport aux moteurs plus sportifs qui montent jusqu’à 12 000 tr/m, une région peu visitée par les amateurs de la 1250 nettement orientée tourisme. Le moteur de la GSX1250 préfère nettement évoluer à mi-régime, là où il surprend en reprise, n’ayant besoin que d’une légère rotation de l’accélérateur pour doubler sans avoir à rétrograder.

Malgré son poids conséquent à l’arrêt comme à très basse vitesse, la 1250 se manie avec aisance dès que l’on roule au-delà de 20km/h. Le moteur joue aussi le jeu dans la circulation lente, permettant de presque ramper au rythme des boîtes à quatre roues sans avoir à débrayer tout le temps.

À haute vitesse, la 1250 fait preuve d’une excellente stabilité en ligne droite. Sur une route sinueuse, sa masse exige un certain doigté pour l’inscrire en virage ; sinon, vous sentirez rapidement l’inertie qui résiste au changement. Qu'à cela ne tienne, si on prend le soin de bien l’inscrire en douceur, tout devient facile et la GSX suit la trajectoire voulue avec précision. À vous de pousser selon votre guise en sortie de virage, alors que le gros couple vous lance vers le prochain virage d’une manière…euh…très convaincante.

Beaucoup pour pas cher
Comme sa devancière, la GSX1250FA ne présente aucune véritable faille : belle, polyvalente, confortable, puissante, facile à piloter et abordable. Grâce à ces qualités, la plus grosse des GSX peut vous transporter jusqu’au bout du monde et vous ramener au boulot le lundi matin. Que demander de plus.

Plus
Polyvalence
Confort
Puissance

Moins
Moteur qui n’aime pas monter au-delà de 7500 tr/m, là où ça pousse encore plus
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