La montée d’adrénaline
La poussée du moteur débute vraiment vers les 6000 tours/minute, se tonifie franchement à 8000 tr/min, pour ensuite exploser jusqu’au rupteur une fois les 11 000 tours dépassés. Même si ça semble inutile de tirer au-delà de 14 000 tr/min permis par le coupe-circuit pour aller plus vite (la puissance maximale arrive à 13 500 tr/min), cela n’en demeure pas moins orgasmique (du moins pour moi!). De plus, cette rallonge de régime permet de réduire le nombre de changements de rapports, en bout de ligne droite ou entre deux virages successifs par exemple.
Sur la route, certains trouveront la position de pilotage un peu trop radicale. On s’y adapte au fil des kilomètres routiers, alors que la position repliée sourit aux pilotes avertis et en bonne condition physique.
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| Comme les Pros! Avec le genoux qui rasent le sol, eux qui touchaient régulièrement à la fin de la saison 2009. OK, ma flexibilité y était pour quelque chose, mais je vais pencher la machine beaucoup plus en 2010 - promis ! |
Je comprends mieux et j’adore mon nouveau jouet
La GSX-R600 offre les meilleures reprises de la catégorie, doublée d’un confort acceptable en conduite sur piste. La rallonge de régime facilite le pilotage agressif, et l’efficacité des freins et suspensions met le pilote en confiance, en plus de pardonner les pires erreurs de débutant.
Je comprends mieux, après une saison de roulage sur circuit et sur la route, comment et où rouler une sportive pour en tirer le maximum d’agrément et de sensations.
Au plaisir de vous croiser sur piste en 2010.
Photos : Philippe Champoux, Matthieu Lambert
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