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Suzuki GSX-R600 2008 : essai à long terme

4 décembre 2009

par Pascal Bastien , moto123.com

Même si mon garage se trouve déjà très garni (motoneige, motomarine, voiture de course et VTT) il me manquait encore un jouet…. Une moto excitante pour des journées de roulage en piste (Track Day).

Même un lapin comme moi peut se permettre d'attaquer les virages en toute confiance. La position de pilotage me fait à la perfection, et la moto est assez agile et légère pour me permettre de rectifier ma trajectoire si je suis arrivé trop vite ou raté mon freinage.

Choisir « ma » 600!
Après avoir analysé les supersports, mon choix s’est arrêté sur la GSX-R600 2008, identique sauf pour la couleur à la 2009 et moins chère, grâce aux diverses remises et rabais « panique » offerts de nos jours.

J’avouerai volontiers que, selon mon analyse comparative et moult discussions avec des spécialistes des sportives 600, la GSX-R600 2008 ne ressortait pas du peloton – pas la plus rapide, ni équipée des meilleurs freins ou disposant d’une tenue de route remarquable. Par contre, alors que les autres manufacturiers radicalisent leurs 600 pour la piste, Suzuki a choisi de pousser du côté confort et facilité de pilotage pour sa sportive 600. La Suzuki offre ainsi une précision et une stabilité en entrée de virage qui rassure, et un freinage puissant et facile à doser qui ne surprend jamais. Je retrouvais donc le parfait outil pour apprendre petit à petit l’art du pilotage sur piste.

De plus, le style alléchant contribua à ma décision, car la petite Gixxer 2008 arrivait avec un nouveau carénage nettement différent de celui de la GSX-R1000. Ses lignes plus fines, plus échancrées et plus agressives donnent à la GSX-R600 une apparence sportive soignée.

Première journée en piste
Un petit 1600 km au compteur et le rodage tout juste terminé, je passe chez Mécaglisse à Notre-Dame-de-la-Merci, un circuit serré et super technique, et donc difficile à mater avec ma nouvelle machine. Arrivé tôt sur place, je pouvais sentir mon cœur battre au-delà de 10 000 tr/min, car reprendre la piste après 6 mois de convalescence à la suite d’une mauvaise chute sur cette même piste, allait me demander tout mon courage.

Comme je l’anticipais, les premiers tours de piste à bord de mon monstre rassurent, car Suzy se montre facile à piloter et plonge sur l’angle avec une vivacité étonnante. Sa stabilité innée exige un peu plus d’efforts physiques pour changer de direction, le mordant des freins demeure aisé à contrôler, et la puissance arrive instantanément au moindre mouvement de la poignée des gaz. Mes bons réflexes reviennent et je me sens de plus à plus à l’aise au fil des tours.

Les freins en monte radiale et la fourche rigide permettent des freinages bien au-delà de ce que je connaissais auparavant sur mes voitures de course. Il m'a donc fallu réapprendre à freiner. Pour 2010, je vais passer à des durites tissées de filin métallique, pour améliorer la précision du freinage et mieux sentir les plaquettes glisser sur le disque.
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