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Suzuki DL1000 V-Strom 2009 : essai

18 septembre 2009

par Marc Cantin , moto123.com

La force de la DL1000 demeure son confort et le niveau des performances du moteur sur nos (vieilles) routes asphaltées (lire : accidentées). Le débattement de la suspension et sa souplesse contribuent à cet engouement de ma part, surtout lorsque l’on pense aussi à la légèreté du carénage avant et la facilité de pilotage qui en résulte. En fait, je ne me rappelle pas avoir piloté une moto de tourisme léger aussi confortable que celle-ci, peu importe si l’on se rend au supermarché du coin ou au circuit de Shannonville pour assister à des courses.

Au risque de me répéter, la DL1000 excelle vraiment sur la route. Douce et toujours assez puissante pour nous permettre de bien nous faufiler dans la circulation, elle offre une combinaison selle-guidon-pédales qui pousse certains mordus à faire aligner des journées de 1000 km.

À haute vitesse (100 km/h et plus), une autre lacune de la DL surgit: le bruit et la turbulence causés par le vent. Même avec des bouchons dans les oreilles, j’ai eu mal à la tête après seulement trois heures sur l’autoroute, en circulation typique d’un jeudi. Les choses se sont calmées en remontant la pare-brise à la position plus élevée, du moins suffisamment pour ne pas provoquer un autre mal de tête au retour, même si je n’y retrouvais pas le niveau de calme aérodynamique auquel les motos plus contemporaines nous ont habitués.

La force de la DL1000 demeure son confort et le niveau des performances du moteur sur nos routes asphaltées.

Car la moto a besoin d’un travail de simulation par ordinateur et en soufflerie poussé afin d’améliorer son aérodynamisme. Suzuki sait comment s’y prendre, comme le démontre l’excellente Gladius par exemple, et j’espère qu’une éventuelle nouvelle génération de la DL1000 V-Strom innovera dans ce domaine, comme le font, par exemple, les récentes motos BMW.

Enfin, si vous aimez attaquer les courbes de la campagne, la suspension vous aidera jusqu’à ce que vous vous rapprochiez de la limite, où la souplesse si agréable se transforme alors en un léger inconvénient. À vous d’investir dans un kit de fourche et un amortisseur de qualité pour ramener l’efficacité des suspensions au niveau souhaité. Pour ma part, une huile hydraulique plus épaisse dans la fourche ferait l’affaire.

De belles qualités presqu’à en revendre
Hormis les lacunes que je viens de citer, la Suzuki DL1000 V-Strom 2009 répond à tous les besoins de l’aventurier urbain typique, avec son abondance de puissance et de couple, sa belle sonorité, une position de pilotage confortable au possible, et son roulement presque moelleux que j’aime tant. En fouillant dans les catalogues, je me dénicherais un pare-brise plus efficace et de plus petits rétroviseurs, afin de réduire le bruit du vent et la turbulence. Pour ce qui est du reste, j’ai déjà appris à vivre avec les à-coups inopportuns du moteur en ville -- un petit prix à payer pour une machine aussi conviviale.


Couple, puissance et douceur du moteur
Roulement souple et confortable
Excellente combinaison selle-guidon-pédales pour les longs trajets


À-coups et hésitations du moteur à froid et bas régimes




Turbulence et bruit du vent à haute vitesse dans la circulation



Photos : Philippe Champoux
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